Y´a deux vallées sous mes yeux Cernées de nos souvenirs J´ai jamais su dire adieu Sur le quai de l´avenir Je regarde les gens passer
Emportés par le courant Je voudrais tant remonter Les aiguilles à jeux du temps
J´ai tant chercher ma voix Changer cent fois De vie de ville loin de chez moi Je porte sur moi le poids de l´exile
Sur les murs de mon passé Je m´accroche comme le lierre Non je n´ai rien oublié Je vis à l´heure d´hier J´ai laissé le temps flâner Les saisons à l´envers Les souvenirs ont des parfums d´été Dans mon jardin d´hier
Sous mes racines y´a la terre Celle qui m´a vu grandir Poser ma toute première pierre Mûrir et puis me construire J´en ai suivi d´autres traces Meublé les jours et les heures Mais tout au fond rien n´efface Ne remplace l´amour porteur
J´ai tant chercher ma voix Changer cent fois De vie de ville loin de chez moi Je porte sur moi le poids de l´exile
Sur les murs de mon passé Je m´accroche comme le lierre Non je n´ai rien oublié Je vis à l´heure d´hier
J´ai laissé le temps flâner Les saisons à l´envers Les souvenirs ont des parfums d´été Dans mon jardin d´hier
Ces endroits qui nous habitent Qui battent en nous quand on les quitte Dans le recoin de nos heures A jamais demeurent
Sur les murs de mon passé Je m´accroche comme le lierre Non je n´ai rien oublié Je vis à l´heure d´hier J´ai laissé le temps flâner Les saisons à l´envers Les souvenirs ont des parfums d´été Dans mon jardin d´hier