Un jour viendra où, pour pleurer, il nous faudra pleurer … pour avoir des larmes …
Le temps d’un film d’amour raté qu’aurait plus d’ailes, plus d’âme … plus d’ailes et plus d’âmes…

On aurait dû marquer le ciel, un coup d’tampon sur le soleil, un tour de magie … un tour de magie !..
Moi, j’comprends pas, j’voulais rêver ! On m’a brûlé l’envie d’y croire …
Un peu comme ces oiseaux blessés qui s’en vont mourir sans histoires …
Seul sur la berge des sans-amours, j’aimerais traverser au plus court …
J’aimerai bien aller de l’autre côté ! (Oh non !!)

J’vais quand même pas passer ma vie à marcher sur les nénuphars !
J’vais quand même pas passer mes nuits à chercher la lumière des phares !
J’suis pas certain d’savoir nager, j’ai jamais su marcher sur l’eau !

Encore un coup pour se noyer … On a dû couler mon bateau …

Et je rame … et dans mon âme je m’envole sur un bateau ivre…
Trop c’est trop ! Au fil de l’eau, je m’invente une raison de vivre !!...

Y aura jamais assez d’hivers pour geler la surface de l’eau…
Je viens d’une BD sans mystères où l’on a plumé le cœur du héros…
Et sur la berge des sans-amours, j’aimerai traverser au plus court …
J’aimerai bien aller de l’autre côté ! (Oh non !!)

J’vais quand même pas passer ma vie à marcher sur les nénuphars ! …