Si l´on devait décrire le chagrin On dirait qu´ce n´est rien
Ce n´est pas la défaite, le chagrin Ça n´est pas le destin C´est chaud, c´est le cœur gros Ça brûle dans un coin C´est l´enfance qui nous tombe des mains
Quand on aura cent ans Le moindre chagrin nous sera(it) caresse Encore brûlant Encore emmêlé de quelque jeunesse Et salé comme le vent
Ouh ouh ouh Ouh ouh ouh Ouh ouh ouh
Si l´on devait décrire le chagrin On dirait qu´c´était bien
Ce n´est pas le naufrage, le chagrin C´est l´averse en chemin C´est doux à nos genoux Ça creuse nos reins Ça réveille en larmes nos matins
Mais quand on aura cent ans Le moindre chagrin nous fera(it) tendresse Encore tremblant Encore envoûté par quelque jeunesse Comme un sanglot ancien
Je vais, je viens Comme si de rien Sans toi Pourtant perdu en chemin De nous il ne reste rien Rien qu´un drôle de chagrin
Mais quand on aura cent ans Le moindre chagrin nous sera caresse Encore brûlant Encore emmêlé de quelque jeunesse On aura cent ans Le moindre chagrin nous fera tendresse Encore tremblant Encore envoûté par quelque jeunesse Comme un sanglot ancien