Dans un désert de béton bleu, bien médiéval comme dans un palais de cristal là où tournait toujours, toujours, comme un cheval l´énorme moteur sourd, infernal
je vivais là, le jour, la nuit dans la centrale, j´étais l´épouvantail, mort sur la paille
A une longue vie de labeur et de semailles, moi j´ai préféré le goût de la paille là où tourne, tourne, toujours, comme un cheval le grand moteur sourd de la centrale je t´attends là, le jour, la nuit dans la centrale, je suis l´épouvantail, mort sur la paille.