La maison recherche ses parfums d´été Et le bruit de ton retour sur le palier Du salon à la cuisine Toutes les roses sans épines Les guirlandes
De lavande Et d’oranger
Les volets effacent les couleurs d’avant Ce bleu méditerranée que tu aimais tant La pendule fait la grimace Au silence qui prend ta place Quand il donne au temps le temps de s’arrêter
Et même les oliviers Semblent t’attendre aussi Les jardins du quartier Ont la mélancolie Et je t’attends de l’aube Au soleil couchant Au moindre bruit je sursaute Le cœur battant Je deviens fou, je t’attends
Depuis longtemps Et je t’attends
Et je t’attends, je m’épuise mais je t’attends Tout autour l’espace est devenu trop grand Comme un marin au milieu de l’océan Je tourne en rond et je t’attends
J’ai laissé la porte ouverte des jours entiers Mais je n’entends pas de bruit sur le palier De la chambre à la terrasse Je te vois dans toutes les glaces Et je t’entends respirer sur l’oreiller
Les volets se sont refermés lentement Sur la Méditerranée souffle le vent La pendule reprend sa place
Le soleil fait la grimace Et les heures donnent aux heures le temps de tourner
Et même les oliviers Semblent t’attendre aussi Les jardins du quartier Ont la mélancolie Et je t’attends de l’aube Au soleil couchant Au moindre bruit je sursaute Le cœur battant Je deviens fou, je t’attends depuis longtemps Et je t’attends
Et je t’attends, je m’épuise mais je t’attends Tout autour l’espace est devenu trop grand
Comme un marin au milieu de l’océan Je tourne en rond et je t’attends Et je t’attends
La maison retrouvera ses parfums d’été Si tu as envie, si tu as perdu la clef Tu passeras par la cuisine Y a des roses sans épine Des guirlandes De lavande Et d’oranger