Elle écoute des yeux dans un monde sans bruit Puis dessine comme un jeu de ses mains ce qu´elle dit Elle lit Apollinaire ou récite Molière Comme d´autres croisent les doigts pour faire une prière...
Elle est comme un volcan qui s’éveille sans cesse Le miroir qui reflète ses joies et ses tristesses Son silence est de l´or, traduit de gestes dignes La tour de Babylone ou le ballet d´un cygne...
Elle dit mille "je t´aime " Que l´oreille n´entend pas Mais elle touche mon âme Et j´en reste sans voix
Elle me lit sur les lèvres Ce que je pense tous bas Du frisson à la fièvre Elle me donne la voix...la voix...qu´elle n´a pas
Elle est tout un mystère, la perle au fond de l´eau Si quelquefois des larmes viennent mouiller sa peau Si ses yeux s’émerveillent, c´est qu´elle me fait la cour Elle n´a pas son pareil pour me parler d´amour
Elle est comme la fontaine qui déborde de son eau, Elle est douce et sereine quand elle mime les mots, C´est la blanche colombe sortie d´un grand chapeau, Elle est tellement plus belle que je ne suis pas beau...
Elle dit mille "je t´aime "
Que l´oreille n´entend pas Mais elle touche mon âme Et j´en reste sans voix
Elle me lit sur les lèvres Ce que je pense tous bas Du frisson à la fièvre Elle me donne la voix...la voix...qu´elle n´a pas