C’est un chemin de campagne Qui tourne autour de la vallée Et puis qui grimpe dans la montagne Mais pas vraiment jusqu’au sommet Il y a une maison vide
Dont les volets sont détachés Une grange pleine de brindilles Où nous nous sommes parfois aimés Elle a un peu des airs de lendemains de fête Un petit goût d’après, je n’y passe plus jamais
La route qui mène chez toi Ressemble à notre histoire De lacets, de faux plats D’impasses qui vont nulle part La route qui mène chez toi Vers l’endroit où tu dors Si tu voulais de moi Je la prendrais encore La route qui mène chez toi
En juillet, elle sent le blé
Elle est bordée de coquelicots Il y a des vendeurs de rosiers Et de melons et d’abricots Il y a des chevaux sauvages Les hérissons font le gros dos Comme nous le faisions sous l’orage Tous deux cachés sous ton manteau Aujourd’hui elle ressemble à un chemin de croix Cette route de Provence Qui m’emmenait vers toi
La route qui mène chez toi Ressemble à notre histoire De lacets, de faux plats D’impasses qui vont nulle part La route qui mène chez toi Vers l’endroit où tu dors
Si tu voulais de moi Je la prendrais encore La route qui mène chez toi
La route qui mène chez toi Ressemble à notre histoire De lacets, de faux plats D’impasses qui vont nulle part La route qui mène chez toi
La route qui mène chez toi Vers l’endroit où tu dors Si tu voulais de moi Je la prendrais encore La route qui mène chez toi Qui mène chez toi Qui mène chez toi