C´était la fin du mois de juin, Les bateaux arrivaient enfin, Après les longs mois sans personne... Avec mes deux meilleurs copains On s´disputait au petit matin
La plus jolie des étrangères Qui venait au bord de la mer... Pour quelques lires et un sourire, J´avais déposé vos trésors Dans le petit hôtel du port... Mais déjà mon imaginaire Était parti dans d´autres sphères De dessous-de-soie interdits, Aux parfums d´amours inédits...
Vous auriez pu être ma mère, Quand je marchais à vos côtés, Vous auriez pu être ma mère A la façon de m´écouter...
Vous auriez pu être ma mère, Quand vous m´avez offert ce verre, A la terrasse d´un café,
Par cette chaude nuit d´été... Vous n´ connaissiez pas la région, J´ai profité de l´occasion Pour vous fair´ visiter ma terre... Et avec vous j´ai découvert A travers vos yeux tell´ment bleus, Le ciel, la mer et l´univers, Je tombais, je croix amoureux...
Vous paraissiez un peu bizarre, Ce grand secret dans le regard, Quand je vous ai ram´née un soir... Mais déjà votre imaginaire Était parti dans d´autres sphères, Vous m´avez offert vos dentelles, Aux parfums d´amour éternels...
Vous auriez pu être ma mère,
Quand je marchais à vos côtés, Vous auriez pu être ma mère A la façon de m´écouter...
C´était la fin du mois de juin, Les bateaux arrivaient enfin, Je m´en souviens, c´est pourtant loin...
Vous ne m´avez pas dit au´r´voir, Et ce n´est que longtemps plus tard Que j´ai compris qu´ ça f´sait partie De la carte postale d´Italie