Malgré la bise qui mord, La pauvre vieille de somme Va ramasser du bois mort Pour chauffer Bonhomme, Bonhomme qui va mourir
De mort naturelle.
Mélancolique, elle va A travers la forêt blême Où jadis elle rêva De celui qu´elle aime, Qu´elle aime et qui va mourir De mort naturelle.
Rien n´arrêtera le cours De la vieille qui moissonne Le bois mort de ses doigts gourds, Ni rien ni personne, Car Bonhomme va mourir De mort naturelle.
Non, rien ne l´arrêtera, Ni cette voix de malheur
Qui dit: "Quand tu rentreras Chez toi, tout à l´heure, Bonhomm´ sera déjà mort De mort naturelle."
Ni cette autre et sombre voix, Montant du plus profond d´elle, Lui rappeler que, parfois, Il fut infidèle, Car Bonhomme, il va mourir De mort naturelle.
Cette chanson est une reprise. Sa version originale a été créée par Georges Brassens