Au cours d’un vie qui fut mouvementée Dans un siècle où l’horreur battit ses records Parmi les êtres qu’on a pu rencontrer
Sur le seuil d’un grand rêve ou dans des corridors Au cours d’une vie de vertes et de pas mûres À se dire quelquefois que le monde est foutu Que l’homme est fou, qu’il va droit dans le mur Il arrive que cette vie si cruelle et tordue S’ouvre sur un jardin d’odeurs comme en avaient les fleurs Que l’on avait cru disparues S’ouvre, mystère et boule de gomme, quand l’espérance en l’homme Chantait encore dans les champs et les rues
Au cours d’un vie qui fut mouvementée Il arrive qu’un jardin ou qu’un simple visage humain Une main ouvre un nouveau chemin
Au cours d’une vie qui fut mouvementée Traversée de voyages au bout de la nuit À se dire : suffit, mais tout de même hanté Par la mort qui fait le mort et par le temps qui fuit S’ouvre tout un jardin d’odeurs comme en avaient les fleurs Que l’on avait cru disparues S’ouvre, mystère et boule de gomme quand l’espérance en l’homme Chantait encore dans les champs et les rues
Au cours d’une vie qui fût mouvementée Il suffit d’une voix, d’un certain regard pour qu’on voie Un espoir toujours recommencé Que l’on croie en l’amour, planté sans cesse et replanté
Dans le cours d’une vie mouvementée Tout se pardonne, tout se gomme Et l’on voit soudain reverdir, refleurir notre espérance en l’homme Il arrive qu’un jardin ou qu’un simple visage humain Une main ouvre un nouveau chemin Tout se gomme, se pardonne Et l’on voit soudain reverdir, refleurir Notre espérance en l’homme.