Assis sur un banc devant l’océan Devant l’océan égal à lui-même Un homme pensif se masse les tifs Interrogatif, à quoi pense-t´il A quoi pense-t´il livré à lui même
Il pense à son île,son île Hélène Est-ce que l’île l’aime
Assis sur un banc devant l’océan L’océan jamais tout à fait le même Dans le bruit lascif autour des récifs Que la vague enchaîne A quoi rêve-t’il l’éternel bohème Il rêve à une île dont le littoral A le pur profil de l’amour total
Assis sur un banc devant l’océan Devant globalement la Terre tout entière Qui jamais n’enterre ses haches de guerre Ou si peu, si guère que c’est faire semblant Il pense que le vent fraîchit sur sa joue Il pense que l’amour sait vous mettre en joue Ban Ban Ban
Il pense surtout devant l’océan Bel esclave bleu qui remue ses chaînes Il pense à son île, à son île Hélène Est-ce que l’île l’aime Pense-t-elle à son il ?