Germaine, Germaine Regarde cette loque humaine C´était le roi des turlupins Notre meilleur copain Germaine, Germaine
Il va te le dire lui-même Ce soir c´est la révolution Drapeau noir et contestation Pas question de pardon sur le polochon
Avant toi je vivais comme un homme Je n´avais peur de personne Je brûlais ma jeunesse au maximum Maintenant, pour un quart d´heure de retard C´est la haine et le coup de cafard Et pourquoi ni pourquoi pas le pain sec au cabinet noir
Germaine, Germaine On veut bien croire que tu l´aimes Mais tu l´as tout apprivoisé Et tout embourgeoisé Germaine, Germaine
Un tout petit soir par semaine Un tout petit soir comme avant Le col ouvert, le nez au vent Et puis je rentrerai chez nous comme un fou
Germaine, Germaine Tu lui fais toujours de la peine Il a besoin de liberté Et de libertiner Germaine, Germaine À lui les folies parisiennes Les confettis, les cotillons Le champagne et les mirlitons Et les p´tites femmes du Crazy Horse Salon
S´il te plaît, passe-moi les chemises Aide-moi pour la valise C´est fini, je m´en vais vivre ma vie
Donne-moi une photo de toi et moi M´oublie pas, je ne t´oublierai pas Je t´en prie, ne pleure pas Et surtout ne m´embrasse pas !
Germaine, Germaine Va pas te jeter dans la Seine Tu ferais mieux de réfléchir Peut-être il va fléchir - Germaine, Germaine Je vais dormir chez ma marraine J´y attendrai ta soumission Ta reddition sans conditions Et si je rentre à la maison C´est moi seul qui serai le patron Et alors, que tu le veuilles ou non (Que tu le veuilles ou non) Devant mes compagnons
(Devant ses compagnons) Je ne passerai plus (Je ne passera plus) Pour un ***