Dans le grand vent qui court le long de la plaine endormie
Un vieux cow-boy sur son cheval avance dans la nuit Tandis qu´il va sous le brouillard poursuivant son chemin Il voit, surgissant des ravins Des chevauchées sans fin
Yippie ah eh ! Yippie ah oh ! Les cavaliers du ciel.
De noirs taureaux, les yeux brillants, les sabots en argent Crachant par leurs naseaux des jets de feu, des jets de sang Ils vont criant la peur, troupeau maudit de Lucifer Surgi dans un galop de fer
Des portes de l´enfer
Yippie ah eh ! Yippie ah oh ! Les cavaliers du ciel.
Alors, courant, ivres de sang, après tous ces troupeaux Les cavaliers de tous les temps saisissant leur lasso Couverts de boue, couverts de pluie vont courant l´infini Leur cri ressemble à l´agonie De vieux mourants maudits
Yippie ah eh ! Yippie ah oh ! Les cavaliers du ciel
Le vieux cow-boy entend son nom crié par une voix La voix d´un cavalier disant "Copain, prends garde à toi " Il faut changer ta vie pour ne pas poursuivre avec nous Couvert de sang, couvert de boue L´éternité des fous
Yippie ah eh ! Yippie ah oh ! Les cavaliers du ciel.