On m´appelle Mamaï, le fada du village, Elise était jolie, et elle était ma femme, Depuis qu´elle m´a quitté, on fait des gorges chaudes Et moi, pauvre de moi, ma raison baguenaude
Bien heureux les imbéciles, Le monde leur appartient, Qu´en ferais-je sans Elise? un fada , ça n´a besoin Que d´un tout petit morceau de Provence.
Je suis roi des chemins qui sentent la lavande Mon armée de lapins fait de la contrebande Je commande aux oiseaux et quand je me balade Je suis prince des Baux, revenant de croisade
Je fréquente le thym et les chèvres sauvages Elles me donnent en copain du lait pour mon fromage Dans mon lit sous les pins c´est plein de jolies filles D´un grand coup de mistral, je me les déshabille
On m´appelle Mamaï, le fada du village Elise était jolie et elle était ma femme Depuis qu´elle m´a quitté, je n´y pense plus guère Je me suis inventé un paradis sur terre
Bienheureux les imbéciles, Le monde leur appartient Pour être heureux sans Elise, Un fada, ça n´a besoin Que d´un tout petit morceau de Provence
Bienheureux les imbéciles, Le monde leur appartient Pour être heureux sans Elise, Un fada, ça n´a besoin Que d´un tout petit morceau de Provence