Tu dis que la coupe est pleine Que les coups pleuvent droit devant Plus rien, non, plus rien ne t´apaise Ni le tonnerre, pas même le vent Mais je connais bien tes peines
C´est l´air du temps : va, droit devant.
De la fumée plein les écrans Au service des illusions A cache-cache l´on joue, l´on mise gros Sur le retour du rose et pourtant Ce sont des bleus que l´on se traîne Et c´est un bleu qui s´étend
Mais je connais trop cet air Il est temps de prendre le vent Je connais bien ces bleus, ces plaines Où vont se perdre nos élans Puisqu´il nous faudra de la veine Et que plus rien ne peut attendre Tendre les mains droit vers le ciel File au devant.
Tu dis que rien n´est égal Qu´à la course au bonheur, tu te perd Liberté, misère, capital Fraternité des coups de pieds Sache qu´au pays de l´or On ne rend jamais la monnaie
Quelques pépites dans les yeux Le jour de nos adieux Peu de lumière serre mes mains C´est aujourd´hui, va, c´est certain Ne prends que les grands trains
Mais je connais trop cet air Il est temps de prendre le vend Je connais bien ces bleus, ces plaines Où vont se perdre nos élans Puisqu´il nous faudra de la veine
Et que plus rien ne peut attendre Tendre les mains droit vers le ciel File au devant.
Mais je connais trop cet air Il est temps de prendre le vent Et je connais bien tes peines C´est l´air du temps : va, droit devant Puisqu´il nous faudra de la veine Et que plus rien ne peut attendre Tendre les mains droit vers le ciel File au devant.