T´façon, y a pas d´BPM, y a pas d´instru´ là, c´est moi j´rappe comme je veux Ouais, ouais, eh Ils ont rien à dire, moi, j´les écouterai pas, la coupe, j´vais la gagner
Cœur noir presque attaché, chaque matin, moi j´fais pour l´argent Ils sont connus, font les rageux, fils de pute, on va t´casser les jambes Maman pleure, au bled, j´suis dans une cellule J´veux six cent milles : c´est pas qu´des mots T´es pas pareil, t´es qu´un peureux Eh Libanais, super-démon
Tous ces bouffons qui m´parlent de tir, c´est New-York ou Chicago ? Clé d´bras dans leurs grands-mères, on va t´rappeler la vie Affronte la meute avant d´parler du bâton Que des p´tits bergers d´merde, au final, ils salissent mon endroit J´ai rien à prouver à part à moi, j´ai bientôt trente ans
Toujours cramé, c´est l´pareil d´avant Bernard Lama Libanais seul, j´ai pris des risques, la cogite le matin, les cochons qui courent sans Mondéo Et les yeux fermés, j´avance et puis, tout l´monde, j´évite Je vis, j´ai vu, j´vous baise, j´me bats tout seul, je bois, le talent vaudra des pépettes Les couilles serviront plus tard ou maintenant, décalage horaire Trop d´trucs en tête, des compét´ à la dote, des CD aux concerts, l´avenir est noir, faut qu´on s´concerte J´ai vraiment cru qu´ils étaient sér´ mais au final, ils faisaient semblant Pour mon avenir, j´fais l´nécessaire donc faut coffrer des plaques et pas donner sa planque On connaît des Turques, on connaît des Serbes
Eh, eh
J´suis toujours surpris des gens, j´ai un destin d´privilégier Grâce à Dieu, j´pourrais rendre maman fière Après toutes ces merdes et ces poisses, si y a d´la poisse, faut qu´on s´glisse La langue bien aiguisée, j´ai brisé la glace Les plans, c´est du gâteau, j´suis pâtissier d´puis l´époque Parle pas d´bagarre, j´vais t´mettre que des claques J´arrange les miens, toi, faudra qu´tu payes fort Ceux qui sous-estiment hier, oublient demain, prépare-leur une belle civière Les lions sont dehors, sacoche est avec ma crinière
Les hyènes attendent leur sang dans un verre Les loups sont dans l´noir, font la guerre à des ours polaires La forêt est sale, faut s´finir au sol Les images en tête, crois mes yeux, prends la moto, on brûle tout, nique leur enquête Libanais, j´veux plus encore, les billets, j´aime leur odeur Quand Titi sort de la banque, quand Titi sort de ton coffre Le vol s´oublie pas, si tu veux, je t´apprends L´ambition nourrit les rêves, Libanais, tout comme à Rome Vrai de vrai pour la vie