Dans la chambre sans bruit la nuit nous faisons route, Amoureux solitaires sans regarder derrière, Nous fuyons tous les deux : tu me dis qu´on est fou;
Alliés, là, dans l´ombre, tu éclaires...
Dans les draps de satin noires étaient nos nuits blanches. Toi tu m´ouvrais la voie moi je cambrais les hanches. Au brûlant de la peau, au puissant des parfums De la sueur de l´autre...
Comme deux sans abris au milieu de l´orage, Sous les coups, sous la pluie nous joignons nos visages,
Au-delà des réels mon amour avec toi, Allez viens on s´arrache, Allez viens on se krach ! Evadés, Clandestins... Allez viens...
Allez, envoie le corps, au défi de l´hardcore ! Aller envoie tes rêves ! Aller envoie tes lunes ! Allez crame mon âme ! Qui nous brûle passion ! Que nous mène l´union aux hallucinations ! Que la peur dans tes yeux fasse monter l´acide jusqu´au bord de tes lèvres aussi noires que la nuit qui nous emmène au large sur des terres sacrées où l´on aime à saigner, où l´on aime à s´aimer.
Que l´on meure maintenant dans ce lit, fugitifs, accrochés à nous-mêmes, perdus sur le récif;
Que s´arrête le temps ! Que continue l´instant ! Et que s´ouvre l´abysse devant toi mon amour !
Aller délivre moi du plaisir qui nous ronge ! Allez libère toi au violent de nos songes ! Allez, transe avec moi sans jamais t´arrêter... Tout nue sous l´orage, je veux te voir pleurer ! Hors de moi !