Par le petit garçon qui meurt près de sa mère Tandis que des enfants s´amusent au parterre Et par l´oiseau blessé qui ne sait pas comment Son aile tout à coup s´ensanglante et descend Par la soif et la faim et le délire ardent
Je vous salue, Marie
Par les gosses battus, par l´ivrogne qui rentre Par l´âne qui reçoit des coups de pied au ventre Et par l´humiliation de l´innocent châtié Par la vierge vendue qu´on a déshabillée Par le fils dont la mère a été insultée Je vous salue, Marie
Par la vieille qui, trébuchant sous trop de poids S´écrie: