Il arriva au monde un jour de pluie Pendant qu´sa mère épluchait des oignons C´est pour cela que plus tard dans la vie Dans toutes les grandes occasions
Il pleurait comme une Madeleine Il pleurait, pleurait, pleurait Il pleurait comme une fontaine Toutes les larmes de son corps y passaient Oh la la la la, quel cafard ! Oh la la la la, quel cafard !
Comme il avait du goût pour les études Par protection, quand il eut cinquante ans Il décrocha le prix d´exactitude Mais au lieu d´être content
Il pleurait comme une Madeleine Il pleurait, pleurait, pleurait Il pleurait comme une fontaine Toutes les larmes de son corps y passaient Oh la la la la, quel cafard ! Oh la la la la, quel cafard !
Pour applaudir le plus grand des comiques Au cinéma, tout Paris s´entassait Il alla voir ce phénomène unique Mais quand tout l´ monde rigolait (ah ah ah !)
Il pleurait comme une Madeleine Il pleurait, pleurait, pleurait Il pleurait comme une fontaine Toutes les larmes de son corps y passaient Oh la la la la, quel cafard ! Oh la la la la, quel cafard !
Un soir d´hiver, une belle hétaïre Folle d´amour, lui offrit tout, tout, tout Il la r´garda, puis d´un coup, Sans rien dire, il prit les jambes à son cou
Il pleurait comme une Madeleine Il pleurait, pleurait, pleurait Il pleurait comme une fontaine Toutes les larmes de son corps y passaient Oh la la la la, quel cafard ! Oh la la la la, quel cafard !
Désespéré de se voir aussi triste Il alla voir un docteur en renom Quand il apprit, par ce grand spécialiste, Le jour de sa guérison