Sur le quai, la bouche ouverte, j´ai avalé la grêle Je pense à toutes ces années perdues à faire du zèle A souder de si près la tôle que les vapeurs d´acétylène
Ne m´ont jamais permis de voir les bateaux, les baleines On m´a viré ce matin, je ne me suis jamais senti aussi bien
A l´évidence, olivia J´étais pas fait pour, fait pour ça
Prisonnier des trois huit, mon rêve a su rester neuf Je borderai les voiles de Wellington à Terre-Neuve Je serai navigateur ou je ne serai rien On m´a viré ce matin, je ne me suis jamais senti aussi loin
A l´évidence, olivia J´étais pas fait pour, fait pour ça
Sur le pont, les yeux fermés, je devine le vent Je pense à tous ces hasards qui décident en passant Du temps qu´il fait, du temps qu´il faut pour qu´enfin Je comprenne Qu´à serrer de si près la vague, je peux toucher les baleines Si j´ai viré ce matin, c´est que mon cap est encore incertain Et la vie...