[Deadi] À chacun sa nourriture cérébrale, posé plus près du bûcher qu´du buffet À trébucher, quelle que soit l´embûche et bûcher comme si de rien n´était dans le pire des états Doté du côté rusé d´un Nid d´Renard et du côté posé d´un flemmard qu´aurait fumé Pour décupler ma culture générale, suffirait qu´on ait l´droit d´bédave dans les musées J´ai toujours tout fait pour éviter qu´on m´évite et pour éviter d´avoir à répondre aux questions des flics (question d´éthique) Chacun son trip : nous, nos tripеs, on en fait des rimes еt on les kick Ils nous niquent, on les baise, ils nous baisent, on les nique et, pourtant, y a qu´aux yeux de Jimmie qu´on est quittes
Leur médecine à la con, leurs conneries prophétiques et leurs fêtes à la con, j´en fais des confettis Les chiens d´la casse aboient dans l´espoir qu´on les pique, éternel fanatique de produits prohibés Les sens interdits n´ont plus aucun sens depuis qu´tous les interdits sont autorisés ADN lyricalement modifié, aussi photogénique qu´hermétique aux clichés La musique en guise de cour de récré ; à deux, on a deux fois d´quoi les Chuck Norriser
[Davodka & Deadi] La solitude pousse à la réflexion, je nourris mon cerveau de pilons et de grammes J´ai des rimes affûtées comme moyen d´expression pour scier les barreaux d´ma prison cérébrale
De la cour de l´école maternelle au lycée, nous, c´était des profs qui nous terrorisaient À trop cogiter, à la longue, on s´y perd ; à trop s´y perdre, au final, on s´y fait La solitude pousse à la réflexion, je nourris mon cerveau de pilons et de grammes J´ai des rimes affûtées comme moyen d´expression pour scier les barreaux d´ma prison cérébrale De la cour de l´école maternelle au lycée, nous, c´était des profs qui nous terrorisaient À trop cogiter, à la longue, on s´y perd ; à trop s´y perdre, au final, on s´y fait
[Davodka] Ouais, hey
[Davodka] Tous attirés par le Diable, à s´tirer vers le bas, c´est égal, la sentence paraît irrémédiable
Et j´té-ma les dégâts car l´État n´est qu´un marionnettiste qui s´régale juste à tirer des câbles Se creuser la tête, c´est se noyer dans un verre d´eau, le monde part en couilles et tu fais semblant de pas l´voir Les informations se stockent au fond de nos cerveaux comme du liquide dans une grande passoire Être à la mode pour rester dans les normes, on m´a dit : "Vas-y, remballe ta p´tite morale" Tu sais, donner du pouvoir à l´Homme, c´est comme mettre du feu dans les mains d´un putain d´pyromane Alors, j´refais le monde, seul dans mon appart´, noyé dans l´ivresse, avec le bruit des voisins qui baisent Des magasins qui ferment, la télé qui tourne et puis la nuit qui tombe, dans cette sale ambiance, faire du pe-ra, ouais, des fois, ça libère
Ouais, j´décris ma vie avec des rimes affûtées, et y a tout le reste qui devient futile C´est mon élément, j´y suis bien, tu piges ? Perché dans mon monde comme Sylvain Durif Jusqu´à la fin, je s´rai ce genre de gars qui joue l´équilibriste à côté du ravin Car j´ai l´âme d´un gamin qui a moins l´habitude de voir la rosée qu´le rosé du matin
[Davodka & Deadi] La solitude pousse à la réflexion, je nourris mon cerveau de pilons et de grammes J´ai des rimes affûtées comme moyen d´expression pour scier les barreaux d´ma prison cérébrale De la cour de l´école maternelle au lycée, nous, c´était des profs qui nous terrorisaient À trop cogiter, à la longue, on s´y perd ; à trop s´y perdre, au final, on s´y fait
La solitude pousse à la réflexion, je nourris mon cerveau de pilons et de grammes J´ai des rimes affûtées comme moyen d´expression pour scier les barreaux d´ma prison cérébrale De la cour de l´école maternelle au lycée, nous, c´était des profs qui nous terrorisaient À trop cogiter, à la longue, on s´y perd ; à trop s´y perdre, au final, on s´y fait
[Deadi] J´ai la rime qui les hache à la Ash, qui les patate à la Snatch, qui les rafale à la Dav, qui les balafre à la Kakashi Les caillasse à la Bart et qui leur flagelle la gueule à coups d´cravache, à la Manatane à chaque fois Zack a dit : "Arrache-toi d´là", natural born bédaveur, y a pas d´prédateur ou y a pas d´proie, pâle alpha
En deux-trois lattes, j´passe de Jekyll à Hyde, allez tous vous faire enculer, mis à part l´chat
[Davodka] Je plane au-d´ssus des autres avec aisance, fais chauffer le tarmac et je m´élance Je marche à la vodka, jamais d´essence (nan, nan), je navigue dans le ciel parmi les anges (eh, eh) Hé, j´ai qu´ça dans le sang, ma seule devise, c´est filer vite, je me répands dans tes oreilles comme une petite épidémie Le mauvais sort est destiné à celui qui défie l´équipe car, si je passe devant tes yeux, tu tapes une crise d´épilepsie "Dis-moi, poto, tu prends du speed ?" : non, non, non, je débarque sur le mic´ sans être en tendance
En attendant, juste en chantant, je redonne l´audition à des malentendants De temps en temps, t´entends des "pan, pan, pan", je survole mes ennemis tout en les enjambant Dépasser le mur du son, c´était bien trop tentant, la secousse était si forte que tu r´pars en tremblant, ah