J´matte la trotteuse faire des tours comme Usain Bolt On n´est plus jeune, nos vies puent l´seum et comme issue d´secours ma gueule, il reste une seule porte
Des soucis plain l´chiro, des textes amers, des kilos d´pages J´ai l´air d´un p´tit otage volé au pied qui rêve de vivre autre part Mon rap, peut faire cambrer des poufs, j´préfère trinquеr à la santé d´mes couz´ L´avenir c´est d´fairе rentrer des housses et puis d´changer des couches Le nez dans la cc, chaque année j´peux parier un billet sur chaque décès De ceux qu´essaient d´apprécier avant l´avc J´m´allume un cierge avec un gros zippo, j´m´éloigne du comico La folie rode et le sang sur l´pavé remplace les coquelicots J´en ai marre d´vos pipos J´dois être le roi des cons si l´intelligence d´un homme se base sur vos diplômes
J´me sers ce verre de Belvédère qui m´sert d´repère mais c´est que d´l´air Ça m´fous les nerfs, j´cache mes histoires de mère derrière mes cernes de père Pour réussir ils acquiescent tout, et leur truc c´est d´se taire J´préfère être moche et con, si le but c´est d´leur plaire Ce soir ma plume a entassé c´tas d´rimes Rêvant d´une vie qui bouge tout comme un épisode de Tex Avery Mes potes m´demandent, qu´est ce qu´il t´arrive ? M´en bats les couilles, de toute façon ce soir je serai sur messagerie
J´ai plus l´temps… dis-moi pourquoi ça t´surprend ? J´préfère passer la main plutôt qu´saisir celle que la rue m´tend
Même si parfois d´être dans l´abus m´tente À plus d´trente ans, pour ces conneries, comprends qu´j´ai plus l´temps J´ai plus l´temps… dis-moi pourquoi ça t´surprend ? J´préfère passer la main plutôt qu´saisir celle que la rue m´tend L´air du temps, même si parfois être dans l´abus m´tente À plus d´trente ans, pour ces conneries, comprends qu´j´ai plus l´temps
Y a rien à faire, pour moi cette époque elle pue Aussi vrai qu´y a une seule lettre qui sépare pote et pute On voit des jeunes sans grandes études qui fuck les stups
Dont la discute ne tourne qu´autour du prix du kilo d´shit Et que la justice juge comme s´ils avaient commis les crimes d´Auschwitz Et j´passe mon temps, à faire l´constat, à décrire nos vies Mais la langue que j´vous parle pour la plupart a tout l´air inaudible Pour mes vieux jours je cherche un bord d´plage, loin d´ces pauvres tâches Sinon je me sens constamment soumis au test de Rorschach Les bons moments s´font rares, ils s´comptent pas par milliers Pour profiter j´essaie de stopper l´temps, tel un caillou dans un sablier Posé sur le divan c´est pas l´avenir que de ma fenêtre j´contemple
En fait je n´suis qu´un mort-vivant qu´essaie de vivre avec son temps Le temps me fait marcher même si j´sais pas où j´vais Je sais d´où j´viens, et ça même lui ne peut m´en faire douter Si le temps c´est d´l´argent j´t´assure c´est dur de s´faire trouver J´dois être à découvert vu celui qu´j´ai perdu juste pour écrire c´couplet
J´ai plus l´temps… j´ai plus l´temps…
J´ai plus l´temps… dis-moi pourquoi ça t´surprend ? J´préfère passer la main plutôt qu´saisir celle que la rue m´tend Même si parfois d´être dans l´abus m´tente
À plus d´trente ans, pour ces conneries, comprends qu´j´ai plus l´temps J´ai plus l´temps… dis-moi pourquoi ça t´surprend ? J´préfère passer la main plutôt qu´saisir celle que la rue m´tend L´air du temps, même si parfois être dans l´abus m´tente À plus d´trente ans, pour ces conneries, comprends qu´j´ai plus l´temps