Let´s go anywhere Qu´est-ce qui dit ? Qu´on naît seul, qu´on meurt seul, et qu´entre les deux, il faut s´débrouiller pour n´être pas trop seul
Il a vraiment dit ça ? Non, c´est pas moi qui l´a dit, mais c´est vrai qu´c´est vrai Allez, vas-y
On vit dans un monde envahi de crapules et de belles relations que la monnaie annule (Ouais) Tu sais, les beaux comptes font les bons amis, mais compter sur l´autre est un mauvais calcul On naît seul, on meurt seul, pour de l´oseille, les frérots s´dupliquent (Ouais) Y a ceux qui t´appellent pour prendre des nouvelles et y a ceux qui t´appellent juste pour pécho du shit La vie n´est pas rose, tu vois, cette fois, ça s´arrose avec tes sosses, tu pécho ta dose, ta paie s´évapore à l´aube du mois T´es bien entouré dans ta grosse ture-voi, mais la plupart sont juste là pour gratter
Et dans ta tête, tu crois qu´t´as tout gagné, une fois dans la merde, qui paiera ton loyer ? Mieux vaut être seul que mal accompagné
Donc, prends du recul, ça te fera du bien, fais le tri, dans la seconde, tu ne vois plus rien T´as donné, t´as donné, ils t´ont pris tout le bras La famille, ça se compte sur les doigts d´une main On vit dans un monde où tout se monnaie (Se monnaie), où les vraies valeurs ont botté en touche L´amour, l´amitié, ça vaudrait de l´or, mais les sentiments sont pas côtés en bourse (Bah non)
Tu sais, dans ce monde, y a du tri, y a des vrais, y a des faux À défaut d´être vrai, même le faux se croit vrai, ça m´effraie, même le vraie fait défaut
Parfois, nos ennemis deviennent nos amis, mais souvent, nos ennemis sont d´anciens amis Un sacré casse-tête, pour faire le tri, au fil du temps, tu sauras qui est qui Tu sais, dans ce monde, y a du tri, y a des vrais, y a des faux À défaut d´être vrai, même le faux se croit vrai, ça m´effraie, même le vraie fait défaut On vit dans un monde où tout se monnaie, où les vraies valeurs ont botté en touche L´amour, l´amitié, ça vaudrait de l´or, mais les sentiments sont pas côtés en bourse
Y a les connaissances, les profiteurs, les gens de la mif´ et les gens de passage Ceux qui t´appellent en galère, à toute heure, et qui aiment te voir dans le sens de la marche Qui part bosser, même si tu chômes, qui t´ouvre la porte quand le froid peut t´atteindre
Qui se soutiennent quand ils se pomment parce qu´ils sont liés comme les doigts de la main Putain, les jaloux, les brebis galeuse qu´attendent ta chute pour saisir ta chance Qui voudraient ta femme et qui brouillent les pistes, faisant croire que c´est elle qui fait des avances Ça t´arrangerait bien que j´existe plus ? Que mon disque pue ? Mais tu risques plus Mais j´maîtrise le truc, car mon vice te tue et j´te pisse dessus, petit fils de
Mais j´ai de la chance car j´suis clairvoyant, ce genre de personnes, ça se sent sans l´savoir Ça sert à rien de se mouiller pour eux, une fois le dos tourné, ils s´transforment en bavoir On vit dans un monde rempli de regrets, où les valeurs ont botté en touche
Moi, j´ai de la mif´ et des re-frès, et le reste finira par voler, sans doute
Tu sais, dans ce monde, y a du tri, y a des vrais, y a des faux À défaut d´être vrai, même le faux se croit vrai, ça m´effraie, même le vraie fait défaut Parfois, nos ennemis deviennent nos amis, mais souvent, nos ennemis sont d´anciens amis Un sacré casse-tête, pour faire le tri, au fil du temps, tu sauras qui est qui Tu sais, dans ce monde, y a du tri, y a des vrais, y a des faux À défaut d´être vrai, même le faux se croit vrai, ça m´effraie, même le vraie fait défaut On vit dans un monde où tout se monnaie, où les vraies valeurs ont botté en touche L´amour, l´amitié, ça vaudrait de l´or, mais les sentiments sont pas côtés en bourse
Oh, mais vous n´y êtes pas du tout, monsieur Je ne l´emmène pas au lit, je l´emmène à la campagne Au soleil, aux fleurs du printemps Toute chose que vous voyez tous les jours et dont vous n´avez jamais admiré la beauté Stultorum infinitus est numerus