L´homme à tue-tête : "moi c´est la femme qui me nourrit J´aime sa tête j´adore ses seins et dans mon lit Quand elle me regarde, me dit qu´elle m´aime aussi,
Elle me remplit de réponses, moi qui ne sais dire que oui"
Quelques centimètres plus tard quand il projette Etre pompier vulcanologue dans son assiette Qui en rigole, qui le prend dans ses bras Le monde entier séduit, tout l´univers est là
L´homme ventre à terre : "moi jamais je ne m´ennuie Les préambules je trouve ça chiant comme la pluie La larme à l´œil je parle fort et je ris Pour oublier l´angoisse qui m´étreint chaque nuit"
Il court il rampe il s´insinue il impressionne
De contorsion en démission quand on le sonne Pas trop le temps de s´occuper d´autrui Le partisan s´efface un seul parti c´est lui
Tu cherches du sens Tu vois le temps qui avance A petits pas vers toi Tu te retournes et tu te retourneras. Tu te retournes et tu.
L´homme à genoux relève la tête et puis maudit L´argent prophète nul n´est prophète en son pays A mi-parcours reprends ton souffle et souris Mais tes dents ne sont plus blanches et tes cheveux sont gris
Quand se profile à l´horizon ton oraison La dame aux fils et aux ciseaux de Sans Passion Depuis ton lit tu te pâmes et tu pries Tu te retournes en vain pas d´autres issues c´est cuit
Tu cherches du sens Oublie le temps qui avance A petits pas vers toi Tu te retournes et tu t´en vas.