Emmène-moi où tu voudras Mais plus dans mes songes s´il te plait laisse-les moi, laisse-les moi L´aurore se fait sombre À mes réveils j´ai la gorge qui se serre et pourtant
J´ai passé le temps du deuil Les bras ouvert à la félicité Le coeur prêt à effeuiller les pétales Mais nulle part, non nulle part où aller, où me poser
Quel siècle est-il à ta montre As-tu seulement vu passer mon absence et mes monstres Saigne-tu encore Tu parles si peu ici fais-moi signe au réel J´ai des rêves au bout des doigts Des clefs pour libérer nos voeux secrets Des odes et des symphonies mais pas l´envie De claquer des doigts pour une autre que toi
Laisse-moi mes rêves, laisse-les moi Retire tes fantômes de mes draps
Et disparaît à jamais, à jamais
Évidemment je me perds À la frontière entre terre et paradis, tu es La lettre perdue De celle qui termine les guerres, perdue au grès du vent, pourtant On peut lire la bonne adresse Tu parles d´ultimatum et de détresses De clef sans serrure, de coeur qui cogne Mais tout ça dans les mains de quelqu´un qui ne comprend pas
Laisse-moi mes rêves, laisse-les moi Retire tes fantômes de mes draps Et disparaît à jamais, à jamais