Bien sur on est emporté par la vie Comment fêtu de paille dans l´infini ? Et puis on est tenté de tout laisser tomber Et de ne plus lever, les yeux sur ses pieds
Et puis si par hasard on a la chance De trouver de tenir l´amour, l´immense Alors on a tendance à oublier l´ami L´autre qui dort tout seul, dans le froid et l´oubli
Je voudrai faire vœux De ne jamais détourner le regard Mais je sais bien que dans les gares On est toujours trop en retard J´aimerai bien faire valser la misère Jusqu´au bout de l´univers Jusqu´aux confins du ciel Mais je redescends trop tôt sur terre
Alors reprend le train-train quotidien Celui qui vous enveloppe si bien Celui qui par vos rêves, celui qui fait la trêve
Avec la conscience d´ Eve…..et du serpent
La banque, la maison, la femme, les enfants Bientôt effaceront tous les relans Relans d´élan de cœur, confondant dans un même Caramel écœurant, le diable et le bonheur
Je voudrai faire vœux De ne jamais détourner le regard Mais je sais bien que dans les gares On est toujours trop en retard J´aimerai bien faire valser la misère Jusqu´au bout de l´univers Jusqu´aux confins du ciel Mais je redescends trop tôt sur terre
Évidemment on ne changera rien
En chantant ou en frappant des deux poings Sur la table de la salle à manger eh rococo On risquerai de renverser les verres, et l´eau
Pourtant si l´on y réfléchissait bien Le bonheur que l´on retient dès demain Pourrait il vraiment fuir, en tendant comme une fleur Une main, au bout d´un bras, ou bien sa main vers son bras
Je voudrai faire vœux De ne jamais détourner le regard Mais je sais bien que dans les gares On est toujours trop en retard J´aimerai bien faire valser la misère Jusqu´au bout de l´univers Jusqu´aux confins du ciel