Un jour ou l´autre ne plus repousser Cesser de tourner sa langue avant de parler Renoncer à cet orgueil Qui vous cloue le bec et vous laisse si souvent seul
Passer de l´ombre à l´autre sous le soleil Laisser tomber la foudre sur les oreilles De ceux qui aimeraient bien mais n´osent pas N´osent jamais dire haut ce qu´ils pensent tout bas
Tu me désarmes tu m´ouvres à la vie Je n´en attendais pas autant mon ami Tu me désarmes tu m´ouvres à la vie Je n´en attendais pas autant mon ami
À toi je le dis, j´espérais ce peu : Au jeu de la vie, gagner un peu mieux Qu´une pomme empoisonnée en robe de printemps Dans laquelle le cœur affamé Croque à pleines dents Et là c´est la vie qui s´en va sans prévenir Et toi qui ouvre les bras pour la retenir
Le temps d´une averse une seule fois versée Le temps de mourir renaître et s´envoler
Tu me désarmes tu m´ouvres à la vie Je n´en attendais pas autant mon ami Tu me désarmes tu m´ouvres à la vie Je n´en attendais pas autant mon ami
À l´heure où la route au milieu du désert Laisse apparaître enfin le paradis sur terre À l´heure où la tête sortie du brouillard Se demande encore quel était ce rêve bizarre À l´heure où la nuit décline et le jour Emmène au loin les chagrins d´amour À ton oreille et au monde entier Je ne le redirai jamais assez
Tu me désarmes tu m´ouvres à la vie
Je n´en attendais pas autant mon ami Tu me désarmes tu m´ouvres à la vie Je n´en attendais pas autant mon ami