Yeah On était jeunes, sans sous, ambitieux, vicieux J´me rappel du petit stade avec les yeux dans les bleus On n´oublie pas nos paroles, comme tout ces premiers concerts
Avec passion, j´avance, averti, j´observe Ce soir la scène est ouverte, plein de flow au millimètre J´tiens le rap à douze ans, en m´disant "oui, c´est éphémère" Dix-huit ans; pleins d´nerfs, on apprend l´odeur de l´herbe Juste avant les histoires, et bien sûr frérot qu´on bas de l´aile J’envoie des lignes en l´air, des sessions et des mixtapes M´extirpe de ce système, m´raproche de ceux qui m´aiment Reste fidèle aux freestyles, s´emparer d´un [???] À coter je fais plais´ à mama comme protéger mes sistas Nul besoin d´insister, j´grandis dans l´anti-star
Garder mon identité, désolé, ça s´refuses pas J´ai bousillé des Nike, dit-leur de rallumer le mic Si j´ai traversé la France, c´est pour ramener une vibe La population manque d´air, comme une couleur sur un graph En ces coins d´un building, ce vertige nous rattrape Alors on aime le rap, on continue comme d´hab De la gloire, on s´en tape depuis l´premier contact Et oui l´amour, ça date, on s´remet à nos souvenirs Fréro, j´reste comme Fabe avec la rage de dire : "J´en ai mangé du bitume, maman et ses inquiétudes" Un survet´ un [???], c´était une bonne attitude
Alors on gobe la pilule, aux DJ et leurs cellules Aux vinyles qui ont tournés comme nos poètes de la rue (x2) À ceux qui ont du vécus, on s’éloigne loin du vacarme Normal quand on cherche le calme, quand on s´prend des vacances Et encore, faux des thunes, bientôt l´air sera payante Même pour voir la nature, l’addition sera saignante Interdit à la baignade, parait que l´monde a changé Plongé dans la merde, c´est gratuit, ça les fait manger J´ai fait un rétro de ma vie, bien sûr, j´parle de ma ville J´me rappel des coupols, hey, j´te jure demandes à Nadir
Aujourd´hui, j´fais des concerts, heureux de voir qu´on navigue Bien sûr en restant sincère j´ai appris à ce qu´on chavire La vibe reste la même : énervée au bord de la mer On s´fait scred et s´exprimes d´un ton solennel J´aime le rap et j´ai pas l´envie de faire autre chose (J´aime le rap et j´ai pas l´envie de faire autre chose)
On m´a dit : "toi, ne lâche pas, y´a pas de fiesta" Nos vies sons des stories qui se terminent en hashtag Les grandes gueules, c´est ma life, rapper, écrire, toute la night
Merci à toi qui m´écoutes, comment retirer ses doutes Bientôt, j’arrête la musique, car le silence est une route Mon pseudo est à moitié, car j´ai perdu à donner La musique est une beauté qui n´a pas besoin de se montrer J´rap pour ceux qui ne peuvent pas La force est une manœuvre qui ne marche pas toujours, ça dépendra des valeurs J´pourrais te parler de tomber, des dégâts que ça nous cause Qu´un toxico en galère ça transpirera pour une dose J´pourrais parler de mon quartier, bien sûr, j´y ai grandi Fier d´y être, qu´est-ce qu´t´en dit ?
Le pouvoir de s´en sortir, j´ai gardé le sourire pour m´en sortir (Yeah)
Rien n´est éternel, on s´endort sur l´bordel On vois pas la vie en rose au milieu des chrysanthèmes On continue d´se battre malgré la crise sur Terre Il n´y a que la musique qui restera immortelle
Rien n´est éternel, on s´endort sur l´bordel On vois pas la vie en rose au milieu des chrysanthèmes On continue d´se battre malgré la crise sur Terre Il n´y a que la musique qui restera immortelle
Rien n´est éternel, on s´endort sur l´bordel
On vois pas la vie en rose au milieu des chrysanthèmes On continue d´se battre malgré la crise sur Terre Il n´y a que la musique qui restera immortelle
Yeah Beep Beep à la prod, RETRO J´vois pas la vie en rose au milieu des chrysanthèmes On continue d´se battre malgré la crise sur Terre Il n´y a que la musique qui restera immortelle