A toi, à toi mon frère Que j´ai z’aimé comme t’un père / Compagnon d´armes Mort sur la route du devoir / Te voilà maintenant rendu
Au pays des disparus, Mort pour l´honneur des 3 couleurs
Toi, qui l´auras trop bien’aimé Et parefois même z’abusé Te voilà donc dedans la bière / Dores, soldat Morales Dors, dedans ta caisse
Car par-delà de ta mort / Et de ces vers qui te picorent / Dans mon esprit tu brilles t’encore / Enfant de Marie tout en guenille De la nation tu fus le pupille / Bébé martyr et vi-olé Tu devins vite alcoolisé
Tu étais simple dans ta tête
Tu étais simple dans tes gestes / La société t´as rejetée Et c´est l´armée qui t´as z’aimée
Sur des paroles de par moi-même et une musique de l´adjudant-chef Jean-Pierre, 317ème bataillon du 42ème RIMA,
Chanson pour Morales, compagnon de combat :
Dans la campagne de France J´avais t´un compagnon / Que j´aimais,
Il était mon ami, mon frère, Comme une sœur(e) dans mon cœur / Je l´aimais,
Mort dans la rizière, la gadoue -e Déchiqueté -é-e, pulvérisé -é-e Sur cette mine tu as sauté, tête brûlée ! Op dé
Morales(se), Morales(se), Disparu t´au champ d´honneur(e) Pour sauver les trois couleurs Morales(se), Morales(se), Toi qui voulais voyager Te voilà z´éparpillé !
Je t´ai pleuré, mon camarade, Versé des la -armes Loin des fe -emmes
Et rien ne te remplaceront / Ni la bière, ni ma mère,
Ni mon arme, ni les dames,
La femme est l´avenir des po -ommes Comme dit Aragon, roi des cons !
Op dé
Morales(se), Morales(se), Disparu t´au champ d´honneur(e) Pour sauver les trois couleurs Morales(se), Morales(se), Toi qui as pris le pari De partir en confettis !
Et je te jure sur ta tombe Qu´un jour un mon -onde Où la pureté Triompheront /
Car l´ennemi règn’ici-bas / Méchanceté -é-e, brutalité -é-e /
Et les dealers et les chômeurs Les communistes, psychanalystes, Tous des pédés dégénérés ! Au temps pour moi
Morales(se), Morales(se), Disparu t´au champ d´honneur(e) Pour sauver les trois couleurs Morales(se), Morales(se), Toi qui voulais batt´ des r´cords A vingt ans déjà / t´es mort !