C´matin, j´me suis ouvert la main pour savoir si j´ressentais encore la douleur Johnny Cash, trop d´clivages Aucune confiance envers les gens en uniformes
Partagé entre deux mondes, comme les enfants du divorce J´vais pas t´raconter ma vie, mais ici les dragons rayent ta vie Faudra qu´on s´rétablisse, on est loin des lagons d´Reykjavik J´écoute mes associés, des mecs insoucieux Moi, j´m´étale sur l´son, j´parle plus trop sur les médias sociaux Pluies torrentielles, sur décapotable Mon chargeur se vide, nos guitares n´ont pas d´capodastre Un peu chagriné donc j´vide la sangria J´rempli l´cendrier, mourir sans briller, loin du Shangri-La Peur qu´le succès soit succinct, j´suis dans l´stud´ le kho J´mène un combat mortel comme Sub-Zero
Au réveil j´suis patraque, j´ai rêvé d´la Patek Au volant du 4S mais j´vole aux ras des pâquerettes La route est harassante, le love t´as trouvé, t´as d´la chance Moi j´ai confondu l´amour et l´attachement Ma vie un labyrinthe, à l´arrivée Les cordonniers sont mal chaussés Et les stylistes souvent mal habillés Hier on s´appelait : "Baby", demain si on s´croise on s´dira : "Bonjour" de loin, comme si on s´était jamais aimés Trop pressé de vivre, j´excelle, j´voulais pas être une star, j´voulais juste une MPC2000 XL Pourquoi stalker ? J´veux stopper la dystopie J´repense à Biscayne, on écoutait "Killing Me Softly"
Houmous et Tzatzíki, on passait par Coral Gables, on terminait au Shake Shack du Design District Quand ça mitraille, c´est toi qui m´donne les balles Booby trap, c´est toi qui m´donne les liasses Quand les sentiments sont irradiés, mieux vaut s´dire "Adieu" Que s´tirer dessus comme des G.I. Joe Peut-être qu´on s´éloigne parce que notre story s´efface Peut-être que c´est la tectonique des plaques Peut-être que, rien d´tout ça n´est vrai, peut-être qu´on est fou Mais est-ce que c´est grave ? Les fous ont une excuse que les autres n´ont pas Un peu d´Mac Miller, j´étais déjà l´meilleur, à l´époque des PSPs et du VLC Media Player La nuit tombée, mes démons surgissent, j´suis pas sûr d´rentrer au Paradis tout seul, mettez-moi sur liste
J´viens d´ailleurs comme E.T., le cœur en mauvais état mais j´ai l´Phénix comme Ikki, Sagittaire comme Seiya Nos vies sont aberrantes, j´rêvassais sur l´passage piéton comme les Beatles à Abbey Road Plus de mères seules car plus de pères indignes, s´aimer et s´faire du mal, c´est l´modus operandi J´t´ai dit qu´j´allais changer c´t´été mais j´manque de crédibilité comme les keufs en VTT Au passé, dis : "R.I.P" et mets replay, qu´on s´dise : "Oui" juste pour la postérité On s´endort calibré, et dis à ton bout-mara d´aller s´faire niquer, y a qu´le trésor public qui m´fait paniquer Dans les rues d´BX avec un mannequin, j´tise, j´leur pisse à la raie comme le Manneken
Yeah, j´vends mes rimes comme un savon, j´conçois ma carrière comme si j´montais sur un plavon Puisse Dieu m´maintenir à la hauteur des obstacles que nous bravons Si j´te l´ai mise c´est qu´t´étais fautif, car moi, j´suis un bavon J´fais d´la musique de saloon, pas d´la musique de salon D´la drogue, j´voulais être baron, j´vends mes rimes comme d´la marron Yeah, j´vends mes rimes comme une arme, première scène éclatée contre un mur dans une salle communale Époque, embrouille et coup d´schlass dans sangle abdominale Éduqué par Tony Montana et Toto Riina Des fois, j´regrette l´anonymat, c´est pas qu´j´le vis mal mais parfois j´aimerai réavoir l´droit d´juste être un peu minable, hein ?
J´vends mes rimes comme des ecsta´, plus jeune j´voulais pas l´bonheur, juste l´eau chaude ne s´arrête pas Être heureux, c´est juste avoir des problèmes qui ne t´atteignent pas J´étais qu´un p´tit gentil devenu antagoniste comme Janenba Et si tu t´reconnais dans c´que j´écris, j´suis avec oi-t Quand j´suis pas ien-b, y a que la Amex plat´ qui est adéquate Eh, j´vends mes rimes comme des bonbonnes de C, j´tiens le mur J´coupe cette C, j´en tire un kilo cinq pour un de pure J´pars en livrette, on s´dit : "À c´soir" même si y a rien de sûr, j´ai besoin d´voir autre chose, j´aimerai t´parler moins de ue-r
J´vie aujourd´hui et j´meurs demain, j´te jure, parfois faut que quelqu´un brise quelque chose pour de précieux pour s´rappeler qu´rien ne dure J´vends mes rimes comme une fausse Rolex ou une fausse Patek, j´ai sorti "Perestroïka" comme si j´étais Gorbatchev J´ai un pouce dans un fion, l´doigt sur une gâchette, majeur levé pour la beauté du geste, j´suis qu´un gosse qui aime les gros gadgets T´es pas des nôtres si t´es au shtar pour une histoire d´braguette, on a trop mangé d´pierre, pas sûr qu´soit bon pour la diét´ J´vends mes rimes comme un 100g et j´reste inchangé, quitter pour de bon l´sol Français, j´commence à y songer Frérot, la rue, ça fait un bail que j´en ai pris congé, pourtant cette pute me colle au slip comme de la pisse congelée
J´repense au ´dwhich Catalane qu´on a froissé sur l´parking dans une Opel Astra volée avec les fils rongés S´tu veux pas d´battre pour c´que tu veux, c´est qu´tu mérites c´que t´as Y a qu´des anciens sauvages devenus solvables à ma ble-ta On a quitté l´quartier pour mener la grande vie, ma bitch sait plastiquer les liasses, elle apprend vite Confesser ses secrets à la racli qu´tu fourres, c´est s´confesser au prochain bâtard qu´aura l´chibre dans sa foune T-shirt blanc, froc cher, paire de sneakers neuve, on a les meilleurs taro parce qu´on a les meilleurs plugs Parole de poids car j´suis un homme de poigne, mon but c´est d´bâtir un empire et d´débaucher mes potes pour qu´ils m´y rejoignent
Pourquoi tant de haine ? J´me dis qu´c´est insensé, mes ennemis appellent les boutiques pour savoir combien j´y ai dépensé Me mets pas trop d´pression, bébé, j´risque de pas bander, FDP, me mets pas d´coup d´pression, c´est à ta vie qu´j´vais attenter
Big N.O.S-Di, big D-O double Sierra, s/o big AKH, j´bicrave mes textes comme le sable Amine, Tarik SPKTAQLR