J´ai cherché le bonheur toujours au même endroit et j´m´étonne encore à chaque fois qu´j´suis déçu
Eux n´ont pas compris qu´on n´enlève pas la merde en mettant un beau tapis par dessus On m´a dit : "Ce qui monte finit par descendre", erreurs de mon père m´ont tant appris Solitude et haine, mes plus grands amis, sache qu´on ira tout au fond pour prendre appui J´ai mal à la tête, j´pourrais m´arracher la pеau, aller jusqu´à manier la faux Le casquе sparte, cinq ans qu´j´ai pas bu un verre, cinq ans qu´j´ai pas vu ma mère Si j´ouvre la porte, il faut que j´mette mon imperméable : est-ce que Dieu regretta c´qu´il créa ? Si moi, j´l´ai fait, pourquoi tu l´fais as-p ? J´préfère être honnête plutôt qu´agréable Si j´t´explique de quoi il retourne vraiment, soit tu comprends pas, soit tu prends d´l´âge Tout le chemin que j´ai parcouru jusqu´ici, c´est juste la première de tant d´marches
Grandir plus vite que l´temps passe, regarde comme formidable est le grand œuvre Et les rêves qu´on avait, la vie nous les a pris, ils se sont étouffés dans l´œuf Sans mon père, j´aurais sûrement fini vaurien, j´aurais glissé tout comme celui qui porte trop de midi-chloriens J´suis Johnny Cash, aujourd´hui, j´me fais du mal pour savoir si je ressens Regarde l´Histoire et dis-moi au nom de quoi ont-ils fait couler le sang Le cœur sous scellés, c´est quand la dernière fois que j´ai vu le Soleil ? J´ai grandi sans love, pour savoir où je vais, j´fais tourner le silex Il m´faudrait des œillères, j´aperçois les routes qu´il n´faut pas qu´je prenne Distant pour que personne ne voit qu´je saigne, j´ai l´impression de porter le masque de Kane
Le trop facile, mon frérot, c´est un piège (piège) Elles sont en nous, les forteresses qu´on assiège Tellement de mots, il faudrait qu´on abrège (´brège) Moi, j´trouve ça beau, une tache de sang dans la neige Le trop facile, mon frérot, c´est un piège (piège) Elles sont en nous, les forteresses qu´on assiège Tellement de mots, il faudrait qu´on abrège (´brège) Moi, j´trouve ça beau, une tache de sang dans la neige
"À quoi bon ? C´est pas la peine", c´est comme ça que parle le lâche dans ma tête Les cerveaux peuvent bien oublier mais j´peux t´dire que les âmes s´en rappellent J´ai compris que ceux qui peuvent te nuire sont les plus proches depuis Vegeta et Nappa Me comprendre, ils en sont incapables, mes cicatrices, on les voit pas J´fais partie d´une ??? unique, que c´est des opportunistes Mais on verra bien si devant la mort, tu nies, j´attendrai au bord du Nil Tatoué comme les triades ; 9 heures - 17 heures, gros, pour moi, c´est pas viable Sur l´épaule, un singe, c´est comme si j´vois l´monde depuis derrière les grillages L´anxiété, c´est la dictature, t´imagines pas tout c´que ça m´empêche de faire
Ingénieux dans la souffrance, on a le taureau d´airain et la Vierge de fer Mon cœur veut leur tendre la main, ma tête a trop peur qu´on lui casse le poignet C´est tellement plus facile de faire du mal, on peut te planter mais pas te soigner
Le trop facile, mon frérot, c´est un piège (piège) Elles sont en nous, les forteresses qu´on assiège Tellement de mots, il faudrait qu´on abrège (´brège) Moi, j´trouve ça beau, une tache de sang dans la neige Le trop facile, mon frérot, c´est un piège (piège) Elles sont en nous, les forteresses qu´on assiège
Tellement de mots, il faudrait qu´on abrège (´brège) Moi, j´trouve ça beau, une tache de sang dans la neige