Pas d´nouvelles de toi, pas d´Morphée, non plus Les pensées comme un cercle : ininterrompues On voit bien les étoiles d´ici, j´pense à toi, là J´m´en fous d´l´autre bout du monde, j´reste le même sur Paname
J´me demande ce qu´il aurait pensé, le moi d´il y a dix ans s´il m´voyait maintenant La vie est belle, juste, apparemment J´me dis qu´c´est dur et j´pense à maman Dans la chambre, on est deux, mais j´suis seul Sous la pluie, j´ai les mains encore sales J´entends la mort m´chuchoter : "Pas aujourd´hui" J´ai compris qu´j´avais qu´moi l´jour où j´t´ai tout dit
Elle m´dit : "J´te comprends pas, j´te vois sourire tout l´temps, pourquoi t´écris tout l´noir ?" Tu vois pas qu´j´me noie ?
La nuit, moi, j´la connais L´anxiété, manque de sommeil La p´tite voix, l´envie d´commettre La haine qui coule sur pommettes
J´essaie mais, j´peux rien t´promettre J´dis : "Tranquille", c´est malhonnête J´vois l´ciel, j´vois les comètes J´marche tout seul, sous Andromède
J´essaie, j´essaie, mais j´survis mieux quand j´ressens pas Trop loin des hommes, en haut d´ma tour, j´vois tout l´monde en bas Y a tout l´monde qui vit, là, et moi, j´sais pas, j´peux pas, oublie-moi Dis-moi un mensonge, dis-moi un mensonge, quelque chose comme "Ça ira" Gros, l´amour, j´sais pas, j´dois tellement à la haine Trop d´temps passé avec personne, c´est devenu l´sang d´la veine Les sentiments sous l´plancher, la Lune en morceaux, t´étais plus belle dans mes pensées
Elle m´dit : "J´te comprends pas, j´te vois sourire tout l´temps, pourquoi t´écris tout l´noir ?" Tu vois pas qu´j´me noie ?
La nuit, moi, j´la connais L´anxiété, manque de sommeil La p´tite voix, l´envie d´commettre La haine qui coule sur pommettes J´essaie mais, j´peux rien t´promettre J´dis : "Tranquille", c´est malhonnête J´vois l´ciel, j´vois les comètes J´marche tout seul, sous Andromède