Si j´en ai plus pour longtemps, j´accepte J´avais trop peur de la mort, maintenant, j´danse avec Le cœur dans une main, dans l´autre, un cran d´arrêt
Mais j´suis dans ma tête, sans arrêt Ça va pas bien du tout, faut être honnête Faut que j´tire la prise et que j´déconnecte Le cœur en miette, âmes en peine, on se r´connaît J´écoute plus la sirène et ses promesses Dis-moi pourquoi cet instant m´échappe En dessous d´mes pieds sont mouvants les sables Elle m´a souri tout en lâchant l´écharpe Elle veut quelqu´un de vaillant et stable
Ici, le plus faible, il est juste mort Et tu peux voir ma souffrance, gros, je l´ai sur le corps J´ai essayé de faire le bien, j´ai fait plus de tort Et ma dépression fera jamais l´disque d´or C´est pas moi, c´est l´autre en moi qui règne
Si ma vie ,c´est un film, gros, c´est Shame J´attends juste que le ciel s´éteigne Personne comprend, que j´écrive ou qu´je peigne J´me souviens qu´j´suis humain quand je saigne
J´ai eu beau crier, mon frère, on m´entend pas C´est comme si l´monde est d´l´autre côté du rempart Seul dans ma chambre d´hôtel à mille-trois-cents balles J´m´imagine enjamber la rambarde Et à tous mes proches, j´vous jure qu´j´essaie Mais tous les jours, un peu plus, j´décède Tes beaux yeux me font plus d´effet C´qui est fait est fait Et je sais qu´j´ai souvent l´air absent L´œil dans l´vide, j´vais compter jusqu´à cent J´ai trop été patient
Faire le guerrier, c´est devenu lassant Et maintenant, il me reste que d´la cendre Le regard est tâché par la migraine J´ai fait un métier de décevoir ceux qui m´aiment Encore un verre, c´est pour pas que j´me souvienne Et pour faire taire l´acouphène Si un jour, j´passe à l´acte, faudra pas faire les étonnés J´ai ouvert mon cœur, ils l´ont bétonné C´est c´que j´avais de plus cher, c´que je leur ai donné J´ai fait ce que j´ai pu, j´suis pas désolé Le soleil qui brille, c´est pas pour moi Son éclat est sournois et m´rappelle qu´au fond d´moi, c´est tout noir Nique sa mère, j´serai toujours le dernier du tournoi