J´ai vu les grands barrages, les îles enchevêtrées Les tapis de pétales oui j´ai vu la beauté Oui j´ai vu la beauté et la beauté fait mal, elle fait mal
Le chêne dont les branches tombaient dans la rivière Le building traversé de faisceaux bleus et verts Oui j´ai vu la beauté et la beauté fait mal, elle fait mal
Mes yeux se sont usés sur une chaise vide Un visage tout juste éveillé, une main longée dans l´eau libre Une affiche décollée
Je n´ai pas encore vu la grise néphéline Ni la rouge dialite, ni le sable argenté J´ai je l´espère tuer le temps encore de me faire tuer De me faire lentement tuer par la beauté, la beauté