La vie aurait Le goût de l´eau D´une question jamais posée La fadeur ancrée Sous la peau
On éviterait l´intensité Nous en sommes arrivés au point Où peu de choses nous importent Un ciel, un baiser, un refrain Qu´on ne fasse pas claquer la porte On sent pourtant encore la peur Qui se colle à nous-même, l´été Condamnés à l´intensité À ce que saturent les couleurs Il n´y aurait plus de douleur Ni de joie pour nous soulever Les colères seraient dépassées Rien qui n´éprouve plus le cœur Nous en sommes arrivés au point Où peu de choses nous importent Un ciel, un baiser, un refrain Qu´on ne fasse pas claquer la porte On sent pourtant encore la peur
Qui se colle à nous-même, l´été Condamnés à l´intensité À ce que saturent les couleurs Épargnés par la grande épreuve L´histoire s´entête à nous frôler Quelques saisons à s´éviter Un petit écart sur le fleuve Mais on entend bien le tonnerre Et l´aiguille, tant à s´affoler Les particule électrisées Provoquent d´étranges flux dans l´air La vie aurait Le goût de l´eau