Parfois j´entends des cris ça monte du dehors Toujours quand il fait nuit j´attends puis me rendors Et je ne vais pas voir je ne veux rien savoir Je fixe la fenêtre, j´attends que ça s´arrête
Parfois j´entends des cris souvent ça me réveille Parfois j´ai pas sommeil et j´écoute la nuit J´écoute les moteurs et les voitures qui freinent Et au son des sirènes j´entends battre mon coeur
Et puis j´entends des cris qui montent du dehors Quand il n´y a plus de bruit quand on croit que c´est mort Montent comme des promesses d´absence en devenir La vie qui se déchaîne avant de s´évanouir
Et puis j´entends comme des bruits de couloir Qui montent du dedans des chaînes qu´on agite Et qui réveille un cri qui se soulève en moi Mais le cri ne sors pas et je me précipite
Et puis j´attends d´entendre un cri qui monte du dehors Pour couvrir celui qui s´élève au dedans Et qui jamais ne sort et je prie que dehors Quelqu´un en me voyant crie pour moi