Je déverse tout autour de vous Un beau nuage de fleurs fanées Un jerrican d´amour Et j´envoie des bisous enflammés Des baisers violents comme la braise
Entre nous le courant passe Comme sur la chaise Tu as la peau douce de la rose Et le parfum de la bétadine Moi le bleu de mes ecchymoses S´harmonise avec mes ASICS Mon âme a arrêté de grandir Puisqu´elle ne croit plus en moi Un accent circonflexe sur le i On ne me comprend plus déjà Mélancolique Égaré de l´âme Je suis en musique le Marquis de ZAD Qui se pavane dans le Larzac Un tapis rouge D´hémoglobines Haie d´honneur De CRS qui prennent hystériques
Ma bobine en photo Pour frimer par des SMS Bon viol Comme Nicolas Hulot Jusqu´au charter déjà affrété Et je vous salue depuis le hublot Comme si j´ai d´autres chattes à fouetter Parait les étrangers gênent Mais que dans notre cœur on les aime Surtout les émiratis qui touchent L´essence de l´homme Le kérosène
Je suis un missile en coton Une explosion fleurs L´armistice que tu décides Alors que t´étais pas vainqueur Et toi t´es comme mon âme éteinte
Pour t´aider je te prends par la main Pour te sortir du labyrinthe Alors que je connais pas le chemin
J´aurais bien aimé être mièvre Comme dans les textes de Grand Corps Malade Ou dire des banalités sans sève Comme dans les chansons de ZAZ Du genre que les cheveux ça pousse Et puis que le mal c´est pas bien Mais j´ai choisi des trucs de ouf Comme ça j´ai mon Xanax gratuit au quotidien
Dans une carrière faut du piston Pour pas finir aux Enfoirés Patrick Bruel Et ses attouchements lui ont permis ce club fermé
Ceux que j´aimais Et qu´on s´est embrouillé Je suis désolé mais ils sont morts Il ne reste que leur marionnette Et des imposteurs ont pris leur corps Il m´arrive de respire? l´alcool Quand je me rends compte que j´écris mal Alors je navigue dans une pirogue Sur le canal Lacrymal C´est la diplopie de Korsakoff Ou le delirium tremens Mais au moins grâce à l´alcool Moi j´ai pu baiser des jumelles Puis j´ai léché pire? des seins Que Siffredi dans ses tournages Pourtant je garde un esprit sain Dans un corps sage L´otage un peu du couple
Et puis du chantage Quand elle est si triste « Tu m´aimes un peu avoue » « Je négocie pas avec une terroriste »
Je suis un missile en coton Une explosion fleurs L´armistice que tu décides Alors que t´étais pas vainqueur Et toi t´es comme mon âme éteinte Pour t´aider je te prends par la main Pour te sortir du labyrinthe Alors que je connais pas le chemin
Je fume au ciné Comme Taxi driver Pour voir les vieux Bertrand Blier Je me sers un Whisky dans le verre
Et j´écris mes déboires pour oublier Petit je faisais du Rap Et je croyais être un délinquant Maintenant je sais Vu le niveau de l´humanité Qu´on était les plus intelligents Ceux qui nous disent qu´on est des feignasses N´ont jamais connu les 4 fois 8 N´ont dû accepter tous les taf Pendant que cette biatch te quitte Je suis pieds nus dans un champ de mines Pourquoi parfois je parais brute Je fais que détruire et reconstruire Plusieurs fois par minute Je tombe sur des bombes en parachute Et chaque explosion ça recommence La vie la pute elle paraît prude Comme l´Amérique face aux Comanches
Tu sais comment ça marche L´hypocrisie L´indifférence Qu´entre prendre et rendre les armes Il n´y a qu´une paix de différence C´est vrai que parfois je râle Surma surenchérit (Surma = mythologie finnoise) Toi mon embellie cérébrale Ma langue se prend les pieds dans le tapis Tu m´as vu dans des états pires Je me prends pour un bonze zen Mais dans ma tête il fait noir Il faut pas trop y aller pour bronzer