Que cette fable soit non juste racontée aux enfants Quand tu étais mon rhésus, que je t´avais dans le sang T´étais le monde des russes, qui isolaient mon cap vert
Et ton mont de Vénus était mon doux calvaire Des rideaux rouges endiablant, explorateur terre nouvelle Des coussins en drap blanc était des neiges éternelles Moi, je faisais de ton orifice une partie bombée de toi Quand une orchidée trop grise nous est tombée du toit Moi, couché sur ton dos, mon bassin contre tes fesses Et cette fleur en oripeaux nous raconte sa détresse Que les feuilles tombent sur la plaine, arrachées par la brise Comme des assiettes en porcelaine, par le gel elles se brisent Et le soleil est humide, ses rayons gelés sur place
Ressemblent goutte à goutte à des stalactites de glace Que l´été est en deuil, porte un voile de corbeaux noirs Et c´est nous dans le cercueil qu´emporte le corbillard
Que l´été est en deuil, porte un voile de corbeaux noirs Et c´est nous dans le cercueil qu´emporte le corbillard
Quand les grands du pouvoir seront partis, résignés Il continuera de pleuvoir des fleurs de cerisiers Dans le miroir on peut voir la peur des suppliciés Il continuera de pleuvoir des fleurs de cerisiers
Quand le printemps se meurt de ce phare rougissant C´est juste le temps qui pleure quelques larmes de sang Dans ces heures un peu noires, petit cœur terrifié Il continuera de pleuvoir des fleurs de cerisiers
Ma tenue d´assassin, ma hache à la ceinture En calligraphie, j´ai peint quelques traits de peinture J´ai écrit du tranchant, je briserai la clepsydre J´irai tuer le temps puisqu´il nous assassine Dans leur cadre de nacre les aiguilles ont le tournis Comme des bras qui nous narguent d´un salut infini
Je refuse cet avis, que Chronos est mon maître Lui planterai ses aiguilles pour figer le chronomètre Quand soudain ma geisha inquiétée par l´absence De ma tenue ninja et de l’arborescence Ma geisha japonaise pleure en ombre chinoise D´une éternelle jeunesse, d´une beauté si froide Sanglote sur le perron, ne pars pas si tu m´aimes Chercher des solutions que tu as en toi-même Tu dis nourrir pour moi cette ambition féroce Mais tu regardes les étoiles en piétinant les roses
Quand les grands du pouvoir seront partis, résignés Il continuera de pleuvoir des fleurs de cerisiers Dans le miroir on peut voir la peur des suppliciés
Il continuera de pleuvoir des fleurs de cerisiers Quand le printemps se meurt de ce phare rougissant C´est juste le temps qui pleure quelques larmes de sang Dans ces heures un peu noires, petit cœur terrifié Il continuera de pleuvoir des fleurs de cerisiers
La beauté est une fleur est l´amour un fruit Quand de faim l´idiot meurt, le sage se nourrit Je suis revenu de ma mission, l´orchidée était morte Le temps en suspension n´a pas passé la porte J´ai pleuré celle que j´aime au jardin japonais Comme une pluie qui ruisselle sur une fleur déjà fanée J´ai juré sur sa joue que je serai un autre homme
Mais des fleurs meurent toujours de froid à chaque automne Y a toujours des tempêtes et des cœurs effondrés Mais ce qui debout reste pourra tout affronter Je voudrai remonter le temps que je viens d´assassiner Revenir au printemps sous les grands cerisiers Dans le parc de Sceaux, prisonnier de son dédale Me coucher sur le dos arrosé de pétales
Quand les grands du pouvoir seront partis, résignés Il continuera de pleuvoir des fleurs de cerisiers Dans le miroir on peut voir la peur des suppliciés Il continuera de pleuvoir des fleurs de cerisiers Quand le printemps se meurt de ce phare rougissant
C´est juste le temps qui pleure quelques larmes de sang Dans ces heures un peu noires, petit cœur terrifié Il continuera de pleuvoir des fleurs de cerisiers