[AL´TARBA] J´ai pas su tuer l´enfance, tu vis dans James et la grosse perche Évite Willy Wonkcrack les soirs où c´est la grosse dech´
Les lumières de la ville deviennent le tombeau des lucioles Si j´tombe au début de l´aube c´est que Lucifer me l´a mise, Boy !
Fumée, atmosphère grise. Conte urbain des Frères Grimm Lumières allogènes, tise et son quotidien s´esquisse Excès et sévices parce que trop de rêves restèrent ternes Direction la maison des vices comme Hansel et Gretel Parfois j´suis mauvais je l´ai dans le sang, ce slarvi Toi t´es José Bové face aux enfants du maïs On saluera la nuit comme les Croquemitaines, les Vampires
Ta fausse vie termine en pire, donc fuck systèmes et empires !
Penser au suicide quand Sheitan te sourit la nuit Puis à la mif, ses larmes, l´instant d´après donc t´oublies ça vite Chat Botté sans sa frime, chaque soir ta beauté s´en abime À tendre la main aux anges tu finis par sauter dans l´abîme
Et on dévore des lucioles pendant que l´aube révèle son règne Paraît que c´est ce qu´on aime, qu´les troubles deviennent obsessionnels J´ai vu ma vie défiler les étoiles scintiller briller, puis épuisé J´ai fui les pluies et vu le temps scier les peupliers
Et c´est reparti pour un tour on fera l´amour, trinque à la mort Même l´âme amère on se marre dans le bar c´est le Salvador J´ai côtoyé la folie quand les tocs m´infectent le soir Les aller-retours aux chiottes pour gerber des insectes noirs alors
Petit Poucet trace ton chemin devra épouser son destin Sent la douleur dans l´intestin Et c´est rare ici-bas que les loups finissent en zonpri Demande à Karaba, y a pas de sorcière y a qu´des femmes incomprises
Faire le mal dans l´errance, y a que sous drogue que je peux m´pardonner Toi tu prends ma défense que si t´es braconnier J´ai exploré les astres pour caresser l´écrin des songes Je t´ai retrouvé enfin mon cœur est ouvert comme La Fin des Contes
[DOOZ KAWA] C´est dur de vivre accompagné Et de me dire « ta nana t´aime » J´me demande pourquoi on m´aimerait Je me sens toujours en anathème Toujours en retard, à la peine… Je suis parti d´échecs, à la traîne Mais je continue la partie, même s´ils crient « On a ta reine ! » Dans ma tête les combats font rage
À deux doigts de sauter du pont ! Je suis curieux de comment ça nage un intrépide soldat de plomb… En fin de compte On fait les comptes Lorsqu´on est trop arraché Enfin je raconte La Fin des Contes Au fond des contrées ravagées !!
Un peu de rhum et c´est parti Je renie les hommes et leur carnages Je deviens Niels Holgersson Lorsque je suis parfois trop naze Je m´envole sur des oies sauvages C´est quoi ton blase ? Dooz kawa, un inconnu…Je serai reconnu qu´en cadavre
Mais c´est pas grave…Je sors des caves J´attendais rien, et je l´ai atteint Comme une ataraxie du sage Lorsque j´ai froid j´attends demain Comme au crépuscule de l´été Et je garde toujours dans ma main La main de l´enfant que j´ai été Les causes perdues sont mes espoirs Car j´ai toujours le don qui choque Les moulins me jettent dans les étoiles Comme Hidalgo de Don Quichotte ! Je suis le prince de Kay Nielsen Et comme un conteur j´affabule À l´est du soleil Ou bien à l´ouest de la lune Et si j´enchaîne les insomnies C´est que Le réveil est brutal Comme la police de NYC !
Les rêves matériels dépérissent Petit prince de l´mic Je suis…Perdu dans les étoiles Tout comme Antoine De Saint-Exupéry… Il parait qu´E = mc2 Ça me fait pas oublier que Derrière une formule mathématique Einstein inventa la bombe atomique Mais on fout mes gars en taule Pour avoir dealé du shit ! Peu importe ce qu´on raconte En fin de compte… Voici la dernière berceuse La Fin des Contes