À force de faire du rap, t´étonnes pas de finir en morceaux Ma vie est inutile comme casser les cailloux des Dalton
Il voudrait vous porter l´océan, pour vous l´offrir au creux des mains Mais l´eau s´enfuit d´entre ses doigts sans qu´il s´en aperçoive, il vient Il est rempli de projets grandioses qui sont surtout biens impossibles Mais il reste étonné, déçu de vous présenter des mains vides Moi j´crois qu´il est juste incompris, car il voit trop ce qui arrive Et puis un peu trop à l´avance, Zarathoustra l´avait prédit Il porte une lanterne en plein jour avec portraits de peinture Croit que le présent vous rend sourd, sans savoir qu´il parle du futur On croit qu´il dort amer, hostile sur le lit de la délinquance
Pourtant pour lui, sa mère aussi, a du pleurer à sa naissance Sa musique, place publique de feu de joie ou de bûcher Dépèce les mots au stylo bic, car ses syllabes sont des bouchées Il rap des seize malgré son rhume, vit de photosynthèse nocturne Et porte une casquette en pleine nuit parce qu´il y a trop de rayons de lune Il restera pas sur terre très vieux, d´offrir ??? merveilleux Car vit d´impossibles illusions qu´on peut pas mettre devant les yeux
À force de faire du rap, t´étonnes pas de finir en morceaux Dans un film, les fédéraux le r´trouvent dans un hôtel mort saoul
Savoure ces freestyles, on oublie tout quand son heure sonne Ma vie est inutile comme casser les cailloux des Dalton À force de faire du rap, t´étonnes pas de finir en morceaux Dans un film, les fédéraux le r´trouvent dans un hôtel mort saoul Savoure ces freestyles, on oublie tout quand son heure sonne Ma vie est inutile comme casser les cailloux des Dalton
Il marche aux allures de grand druide en traînant son nœud de pendu Mais sa corde qui traîne derrière lui, qui le veut peut tirer dessus Il croit nous parler, il récite, victime d´une prison de concepts
Tout contre lui-même, il résiste jusqu´à s´anesthésier la tête Apporte une poésie des pauvres, armure éclatante de lumière Qui sont les haillons de la cause, il se pavane comme le plus fier Pathologique, métamorphose, quand il s´gratte c´est le plus ??? des rois Mais porte un terrible secret d´alcôve, c´est qu´il n´est qu´un sale petit ??? Il pourrait se nourrir d´une fleur, mais découper les fleurs, les cœurs Les arrache jamais de leur tige, pour pas leur arracher le coeur Quand il est là, il est absent et voit tout autrement les songes Qu´à travers ses larmes de sang et s´endort sur des rêves de mensonges
Il ne part jamais en vacances, d´toutes façons il n´est jamais là Et même quand son sourire s´avance, son regard reste froid Quand l´entourage s´fait des soucis, qu´il parle de l´humain condamné Il répond c´que disent tous les fous «si, la différence c´est qu´moi je sais»
Dooz Kawa pour vous servir Nouvel album J´espère qu´on continuera de vous faire plaisir dans ??? Merci d´être présent et bonne ??? James Digger, voici Saligo, voici Vincent Beer-Demander, voici Voici
À force de faire du rap, t´étonnes pas de finir en morceaux Dans un film, les fédéraux le r´trouvent dans un hôtel mort saoul Savoure ces freestyles, on oublie tout quand son heure sonne Ma vie est inutile comme casser les cailloux des Dalton
Ladies and gentlemens ??? On trouve tous qu´il a l´air d´un pote et sur vos oreilles des airpods Vous trouvez sa musique carrée parce qu´il n´est plus qu´un QR code Au fond, comprenez pas ses mots parce que certains sont si profonds Qu´on l´appelle Capitaine, Nemo et c´est parti on plonge
Lui, finira sa course à pied en bondissant d´un pas à l´autre Sur des petits bouts de papiers comme un ??? de post-it Un prince qui dans vos rêves vous pince Ça aurait pu tenir le bonheur mais il eût fallut que je le tinsse Il n´est pas l´esclave mais la fronde dans la réalité des ombres Pour lui les hommes les plus puissants ne gouvernent que les arrières-mondes L´État pourra pas le punir car il vit d´imagerie mental Où le réel ne rentre pas Son clin d´oeil est pour vous, mais caché derrière ses Ray-Ban Et il nous offre à tous un grand bouquet de fleurs du mal