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Artiste : Dooz Kawa
Titre : La Résistance
Ma petite maman chérie, mon tout petit frère adoré
Mon petit papa aimé, je vais mourir. Et toi ma chérie...
Danse, danse, j´serai fusillé demain mais vive la Résistance

Danse, danse, j´aurais voulu scier mes liens mais vive la Résistance

C´est triste, on l´sait, ils nous brisent comme ces
Tribus d´Amazonie dont l´existence n´est
Qu´un rebut d´amas jaunis inexistentiel
Et après, l´on nous dit qu´il existe un ciel
Pour le juste, dociles pour pas qu´on les bousille
Avec des ustensiles, prends juste un fil
Notre minot qui dort et file et sort du labyrinthe
Du minotaure des îles, j´ai mes torts mais il
Est tard pour les regrets, je parcours l´idée gaie
De t´imaginer libre quand j´pars au cours de l´été

Ces larmes qui te maquillent sont comme des armes à blanc
Qui coulaient sur mes lèvres dans le maquis
Ma jolie camarade, la résistance danse
Je voudrais pas qu´ils disent qu´on est triste en France
Une méprise d´enfance qui nous rendit rances
Aurait-on été heureux dans cette grande errance ?
Au pays imaginaire, Wendy Darling
Tu peux m´imaginer fier tandis que je m´aligne
Bonhomme debout dans l´uniforme de bou(l)e
Ceux qui me tirent sont des hommes de nous

J´serai fusillé demain mais vive la Résistance
J´aurais voulu scier mes liens mais vive la Résistance

J´ai vu tomber les étoiles depuis le toit des bâtiments
J´pars discrètement, cette lettre te ment
À te mettre en témoin, c´est émettre de loin
J´écris en hurlement car il y a du chemin
Les mers courbes de nos âmes, t´étais ma bougie filante
Tu m´as fait garder le cap dans les nuits déferlantes
Même si l´Enfer me hante, le silence me cimente
C´est des frères qui m´attachent et leurs dagues qui m´éventrent
Parfois l´corps s´démotive de nos cœurs émotifs
T´attends le train, on va garder la locomotive
T´es comme seul sur le quai, comme si Dieu se moquait
Dans nos petits adieux d´un genre de Guy Môquet

C´est triste, on l´sait, ils nous brisent comme ces
Tribus d´Amazonie dont l´existence n´est
Qu´un rebut d´amas jaunis inexistentiel
Et après, l´on nous dit qu´il existe un ciel