Tu sais, ce soir j’ai vu tous les joyaux de la pop J’ai même bu à outrance toute l’absinthe de tes potes J’ai côtoyé de rares nymphes, pris des rails en avance
Dans des salles bien trop noires sans lueur d’élégance
Davantage j’ai serré mes mâchoires lamentables Et zélé des amants, des garçons de passage Que j’ai tenté d’approcher mais que ma mascarade A fait fuit lentement par sa froideur maussade
Alors j’ai rempli ma panse avec de vives urgences Autant vive que ivre, sur la piste de danse J’ai ajusté mes pansements pour que mes saignements Soient beaucoup moins apparents sur la piste d’argent
C’est la fête de trop
Moi j’l’ai faite, défaite et ça jusqu’au fiasco C’est la fête de trop Regarde, je luis de paillettes et me réduis au KO
Tu sais, ce soir, j’ai lu dans mon corps relâché, Le manuel torturé de cette danse exaltée J’ai même glissé ma langue dans des bouches saliveuses Dans de tous petits angles où l’on voit que les muqueuses
Puis las, je suis rentré, bel et bien les mains nues Avec cet air de déjà-vu et l’envie de surplus J’ai rien trouvé d’précis, excepté d’apparence
Exactement même si demain tout recommence
C’est la fête de trop Moi j’l’ai faite, défaite et ça jusqu’au fiasco C’est la fête de trop Regarde, je luis de paillettes et me réduis au KO C’est la fête de trop Moi j’l’ai faite, défaite et ça jusqu’au fiasco C’est la fête de trop Regarde, je luis de paillettes et me réduis au KO
Danse !
C’est la fête de trop Moi j’l’ai faite, défaite et ça jusqu’au fiasco
C’est la fête de trop Regarde, je luis de paillettes et me réduis au KO