Je suis assis devant mon verre C´est cinq heures du matin La fille du vestiaire Baille dans son coin Je jette un œil vers le disquaire
Hou ! Qu´il me paraît loin Et sur la piste, quelques couples Dansent comme des sapins Ils assassinent un blues Mais ça ne fait rien Allez, je termine mon verre Et je m´en vais plus loin
Les traîne-tard et les rôdeurs Restent sur leur faim Ils n´attirent que les moches Si tout va bien Les traîne-tard et les rôdeurs Du petit matin Les traîne-tard et les rôdeurs N´ont jamais rien Plus un sou dans leurs poches Et le pas incertain
Les traîne-tard et les rôdeurs Du petit du matin
Je rentre chez moi sans un bruit Les chaussures à la main Où est passé mon lit ? Tiens ? La lumière revient ! Je me suis trompé d´étage Je suis chez le voisin
Les traîne-tard et les rôdeurs Restent sur leur faim Ils n´attirent que les moches Si tout va bien Les traîne-tard et les rôdeurs Du petit matin Les traîne-tard et les rôdeurs N´ont jamais rien
Plus un sou dans leurs poches Et le pas incertain Les traîne-tard et les rôdeurs Du petit du matin (ad lib)