[Wallace Cleaver] J´me trace, j´vais pas m´arrêter maintenant Les épaules larges comme si j´fais d´la maintenance
J´me noie, l´cœur a arrêté d´s´arrêter Tu m´vois pas comme l´été qui voit pas arriver l´printemps Oh nan, oh nan, j´me pose trop d´questions j´suis déjà mort à vingt ans J´peux l´jurer sur la chatte à Satan J´me sens comme un ge-sh´ qui tire un trait sur la blanche Tire jamais à blanc Double V, j´laisse une trace comme une tête sur un sol goudronné J´vois des choses qui s´cassent, regardes les yeux d´un daron qui voit l´avenir d´son gosse lui passer sous le nez (hey) J´écris comme si mon daron c´était Jean-Paul Sartre Ils font crari, y a trop d´gens comme ça Fusil auto pour la roulette russe, j´connais bien la matrice
J´veux pas gagner 1 200 en bossant en 35 (yeah, yeah) Le plomb dans la tête comme le boulanger qui a trop d´pain sur la planche Je vis comme si j´ai l´flingue sur la tempe (tempe, tempe) Pour m´voir, y aura pas long à attendre (´ttendre, ´ttendre) L´océan est rouge, regarde pas la couleur de mon sang Je vis pour ne pas durer dans l´temps, redonner l´argent à tous les pauvres qui en d´mandent
[Eden Dillinger] L´océan est rouge, mes requins sont noirs Le ciel a le blues, j´ai d´l´or sur les doigts Écran de vingt pouces m´éclaire dans le noir Le flow fait des "tout-tout", donc la foule fait "ah"
L´océan est rouge, mes requins sont noirs Le ciel a le blues, j´ai d´l´or sur les doigts Écran de vingt pouces m´éclaire dans le noir Le flow fait des "tout-tout", donc la foule fait "ah"
[Eden Dillinger] Le regard est noir sans les pupilles dilatées Je salue des patrons et les plus p´tit dans la tess Espoir et déception font des montagnes russes Je me creuse le cerveau, j´ai des pépites dans la tête J´vois des tigres en carton, j´lis des hommes de lettres sous la dame de fer J´écoute chien de paille, une mère et son fils dans vingt mètres carrés Budget serré comme les nattes de Sean Paul, hey
Donc leur nom sont rayés comme Jean-Paul Gaultier Et quand j´ai les poings fermés, ils ont des points d´cotés, yeah Fermez la quand je cause, j´vois pas la vie en rose Toute tentative de réconciliation ira se heurter à une porte close, hey Je suis trop vrai pour être beau, trop frais pour être beauf On n´est jamais fier d´être dans la misère, y a pas d´trophée pour être pauvre J´me vois sur l´toit du monde avec un joli siège, la vie n´fait pas d´cadeau sauf des colis piégés J´compte faire du rap, pas des hits flingués, *fou fou*, mon cœur a des vitres teintées La haine grandit en moi donc ma queue grandit en eux, je brûle leurs rimes en bois, je coupe leur team en deux
Je me sens à l´étroit dans l´allée trois bâtiment E, le public devient paresseux, ils écoutent le rap par les yeux
[Eden Dillinger] L´océan est rouge, mes requins sont noirs Le ciel a le blues, j´ai d´l´or sur les doigts Écran de vingt pouces m´éclaire dans le noir Le flow fait des "tout-tout", donc la foule fait "ah" L´océan est rouge, mes requins sont noirs Le ciel a le blues, j´ai d´l´or sur les doigts Écran de vingt pouces m´éclaire dans le noir Le flow fait des "tout-tout", donc la foule fait "ah"