Demandez à l´homme au piano, Au piano, au piano, De frapper à coups de marteau, Coups de marteau, coups de marteau. Qu´il frappe à tire larigot,
Larigot, juste ou faux. J´sais qu´ses doigts ne sont pas en bois, Mais, quand il les cassera, On les fera remplacer... Le principal, c´est qu´il joue Comme une machine à sous, Jusqu´au bout, sans arrêt...
P´t´être que ton coeur entendra Un peu de tout ce fracas Et qu´alors tu comprendras Que le piano joue pour toi. Je dois chasser comme je peux Le fantôme silencieux. Si le bonhomme fait du bruit, C´est que moi je lui crie De frapper comme un sourd. Ça ne sonnera jamais plus faux
Que la chanson des mots Qui parlaient de notre amour...
Demandez à l´homme au piano, Au piano, au piano, De frapper à coups de marteau, Coups de marteau, coups de marteau Pour casser dans mon cerveau Mon amour en morceaux. Même s´il ne lui reste plus qu´un doigt, Qu´il tape avec les bras, Après tout, moi j´ m´en fous : Le principal, c´est qu´il joue, Comme une machine à sous, Jusqu´au bout, jusqu´au bout...