Le bonheur quotidien, Vraiment, ne me dit rien. La vertu n´est que faiblesse Qui voit sa fin dans le ciel. Je préfère la promesse
Des paradis artificiels. Je sais qu´à la porte d´un bar Où j´aurai bu jusqu´à l´extrême, On ramassera quelque part Mon corps brûlé sur un brancard. Je bois quand même... Que sous la drogue lentement, D´extase en extase suprême, Je m´approche implacablement Du sombre asile des déments. J´en prends quand même... Je sais qu´en la femme fatale, Dans les bras d´un amant trop blême, S´infiltrera l´horrible mal Dont on crève au lit d´hôpital. J´aime quand même... Mes sens inapaisés, Cherchant pour se griser
L´aventure des nuits louches, Apportez-moi du nouveau. Le désir crispe ma bouche. La volupté brûle ma peau. Je sais qu´à la porte d´un bar Où j´aurai bu jusqu´à l´extrême, On ramassera quelque part Mon corps brûlé sur un brancard. Je bois quand même... Que sous la drogue lentement, D´extase en extase suprême, Je m´approche implacablement Du sombre asile des déments. J´en prends quand même... Je sais qu´en la femme fatale, Dans les bras d´un amant trop blême, S´infiltrera l´horrible mal Dont on crève au lit d´hôpital.