Toi, tu n´entends pas, Toi, tu n´entends pas Cette fête Dans ma tête. Toi, tu les vois pas,
Tous ces millions de chandelles Qui brûlent dans ma cervelle. Toi, tu n´entends pas, Toi, tu n´entends pas. C´est trop bête, C´est trop bête. Toi, tu n´entends pas Cet orchestre gigantesque Puisque il ne joue que pour moi.
Toi, tu n´entends pas, Toi, tu n´entends pas Cette foule Qui me soûle De ses cris de joie, Qui dansent carmagnole Et chantent des choses folles. Toi, tu n´entends pas,
Toi, tu n´entends pas La vacarme Qui s´acharne Tout au fond de moi. Il m´envahit corps et âme Mais toi, tu ne l´entends pas.
Toi, tu n´entends pas, Toi, tu n´entends pas Les musiques Et les cirques Et les opéras, La garde républicaine, La grande fête foraine. Toi, tu n´entends pas, Toi, tu n´entends pas Mon cur battre, Se débattre,
Se battre pour toi. Il fait du bruit comme quatre Mais toi, tu ne l´entends pas.
Toi, tu n´entends pas, Toi, tu n´entends pas. C´est trop bête, C´est trop bête. Toi, tu n´entends pas Ces millions de poèmes Pour chaque rime est "je t´aime". Tu les entendras. Tu les entendras. Quand tu m´aimes, Quand tu m´aimes, Quand tu m´aimeras, Tu entreras dans ma ronde Le jour où tu m´aimeras.
Tu entreras dans ma ronde... ...Le jour où tu m´aimeras...