La majorité silencieuse face à la minorité Dominante je porte le flambeau en essayant d’argumenter sans connivence, J’ai appris à cracher ma haine sans hurler Faire des chansons à grand succès rimer se faire (bip) aduler
Il n’y a pas de feu sans fumée, ils vont me censurer, Les pédophiles sont-il Hammond et Grand (bip) ? Le soleil brule mes yeux, je viens de sortir de mon tombeau Si je crève d’un accident de moto c’est que je dénonce leurs complots Le monde part en couilles, j’apporte ma pierre à l’édifice, Un sacrifice au nom du père, du (bip) et du bénéfice, Des messes noires et des gosses (bip) par tous les orifices, Cérémonies et litiges couverte par les instances politiques. Je reviens du futur je me suis vu dans la luxure Puis les impôts m’ont ruinés en faisant couler ma structure
Je réécoute mes anciens album, faut-il changer la donne J’ai quand même réussi à percer sans Akhenaton J’en ai trop marre que l’on me dicte ma vie Que des discours muets j’ai l’impression qu’ils parlent tous comme Charly Chaplin On m’a dis envoi des pics vas-y tu me veux sur ton titre ça va te couter la rançon d’un kidnapping J’ai quitté le troupeau, j’ai débranché ma télé Je constitué mon armée d’aliéné mon loin d’être arriéré J’essaye de reconstitué en rap ce que je vois dans ma BD Comment ne faire polémique sans parler de (bip) des (bip) députés
Le silence achète le silence même celui des sales nazis. Les anciens du boulogne-boys se rendent au Parc des Princes-qataris. Je suis du cercle des poètes disparus, Je suis rare comme un rappeur arabe bookés au festival des Vieilles Charrues, Il n’y a pas de printemps de Bourges, nous c’est l’hiver des pauvres. Faire de la variet, c’est d’abord saisir l’univers des (bip) Je parle à peine de la rue comme catalogue de racailles avérés C’est parce qu’on est rabaissé qu’on est mal élevé Je crée un malaise comme une capuche au conseil des ministres Comme forcer à mettre un niqab (bip) de féministe.
J’évalue mon succès au nombre de rayures sur ma caisse Crève-toi les yeux, Bouge-tes oreilles, tu ne peux pas fuir la peste J’arrive plus à écrire une mesure sans provoque Une pierre, une prière, je suis David face au géant colosse Ceux de ma génération imitent Pablo, J’ai une bouteille de champagne pour fêter le décès de Brigitte (bip) J’ai la Formation Jedi et celle la ligue des ombres J’aimerais tellement que ma nouvelle livraison nique les ondes De la méchanceté gratuite comme mettre du JHB dans ton soda Ou faire un attentat pendant un cours de yoga
Je ne me prends pas pour Yoda, je suis son alter égo Hardcore, je baise ta (bip) pendant qu’elle perd les eaux. Beaucoup de vulgarité mais il y a de la qualité Je viens d’un endroit où ta mamie ne voudrait pas habiter Tu supplies tes fans sur Twitter pour qu’ils achètent tes ziks Voyou de studio, même ton ing te trouve à peine crédible Je n’écoute plus les radios, il passe tous la même playlist Faudrait que les rappeurs en major apprennent à faire des hits Je suis un brin misogyne quand je vois des gueules refaites au bistouri La récolte est contaminée, je suis le fruit pourri
Tu fais l’halal, je lâche un sourire T’es une cyber-muslim à ce qu’il paraît tu fais tes prières sur un tapis de souris Notre quotidien des frères qui se mangent des balles en pleine tête Pendant que tu tague un mur, bois de la lux ou fais tu skate Je fais des rimes pauvres qui sont pleins de richesses El Matador et le Rat Luciano en 97 Je suis un loup solitaire, j’ai arrêté de rapper en groupe Je suis fan de moi-même, je ne fais que de m’écouter en boucle. Je suis de la France d’en bas et de la France d’à côté Celle qui raquette le pain au chocolat de Jean-François Copé
T’as pas le droit d’être un polygame devient donc bachelor Après tout les chefs de cartel taffent tous à la Bac Nord Ils disent que j’ai pété les plombs, Manger les miettes suffit à devenir riche, demande à l’organisateur du Téléthon J’ai rien contre les Juifs (bip) même Jamel porte la kippa (bip) Je casse le délire comme un salafiste l’on d’une (bip) Le regard figé vers les cieux, T’es tellement un mytho que quand tu mate la vérité en face, c’est elle qui baisse les yeux