Il était un homme libre qui disait tenir debout dans le vent Comme elle belle la lune quand elle se lève rejoindre la rumeur du printemps
Mon poème n´a pas de mot Il va au rythme du flot du sang qui coule sous ta peau
Je prendrai des bouts de bois entre mes doigts je les porterai en flambeau je réchaufferai la terre et cueillerai les chagrins d´hivers, les oiseaux
mon poème n´a pas de mots il va au rythme du flot du sang qui coule sur ta peau
Vole le chagrin des oiseaux
vers la ville de Homs et ses lambeaux Vole le chagrin des oiseaux quand l´hiver enneige nos plateaux
Comme elle est raide la corde, comme elle est haute la cime de l´arbre dans le ciel blanc
Si ta douleur est profonde quand la nuit tombe Moi je m´allongerai dedans
Je coucherai sous la terre, à l’abri de la lumière des larmes qui rejoindront la mer
Il était un homme libre qui disait tenir debout dans le sang D’attraper la foi sauvage des sorciers la rage pour tenir longtemps
Mon poème n´a pas de mot Il a le son du tonnerre et de son éclat sur la pierre
Vole le chagrin des oiseaux vers la ville de Homs et ses lambeaux Vole le chagrin des oiseaux quand l´hiver enneige nos plateaux quand l´hiver enneige nos plateaux quand l´hiver enneige nos plateaux