Pourquoi s’agitent-ils tellement ceux qui se lèvent avec le jour et se battent contre le temps dans un dialogue de sourds ? Bientôt ils seront oubliés
et leurs noms à peine prononcés par les enfants de leurs enfants et tous ceux qui en seront nés. Brillez donc, folles étincelles ! Seule la mort est éternelle…
Qu’as-tu à vouloir t’affirmer alors que le doute est en toi et qu’il t’habite en tapinois comme une mauvaise vérité ? Car même si tu es honoré et qu’on récite tes pensées jusqu’aux enfants de tes enfants et à ceux qui en seront nés, ce ne sera qu’une étincelle ! Seule la mort est éternelle…
Et qu’est-ce qu’on rêve de trouver
au-delà des années-lumière ou dans le ténu des matières ? On n’y verra qu’obscurité. On se découvrira ignare grandissant avec le savoir… Et ainsi feront nos enfants, et les enfants encore à naître, répétant être ou ne pas être. Et toujours Gros-Jean comme devant…
Et s’il me plaît, moi, que la terre soit le centre de l’univers où chacun peut chanter pour soi : » Le centre de la terre, c’est moi ! « Je veux croire que la vie est belle. Je m’fiche qu’elle ne soit qu’étincelles ! Je suis enfant de mes enfants. Je suis tous les enfants à naître !
Et quand le bonheur va paraître, Je vais y mordre à pleines dents !